Les tours génoises sont sans conteste
l'un des symboles forts de la Corse.
En 1531, l'Office va envoyer en Corse deux
commissaires avec mission d'inspecter les défenses de l'île et
au vu de leur rapport, il va demander à Sebastiano Doria de
faire élever des tours littorales.
Au nombre de 85, bâties
tout le long du littoral et parfois dans des villages, par ordre
du gouvernement de Gênes, entre le XVème et le XVIIème siècle,
la construction de ces tours a été financée par l'augmentation
des impôts sur le sel dont l'argent récolté était avancé à des
entrepreneurs privés, soit à des communautés d'habitants.
L'Office concédait en outre certaines terres du littoral à des
patriciens génois à charge pour eux d'y élever des tours.
L'érection des ces tours servaient
à signaler aux habitants de l'île la présence des
corsaires barbaresques qui s'approchaient régulièrement des côtes. La
population venait alors se réfugier dans ces tours tenues par
des garnisons s'ils n'avaient pas le temps de se réfugier à
l'intérieur des terres.
Ces frais d'édification constituaient une
charge onéreuse pour les pievi qui cherchaient souvent à
l'éviter ; c'est ainsi qu'en 1597, le gouverneur ayant eu le
dessein de construire une tour alla Porragia près de
l'embouchure du Golo, les procureurs des pièvi de Casinca,
Orezza, Ampugnani et Casaconi le supplièrent de renoncer à ce
projet, alléguant la pauvreté des habitants qui peuplaient ces
villages.
Au gouverneur seul appartenait le droit
d'autoriser la construction des tours. Le chapitre X des
Statuti criminali dell'isola di Corsica défend à toute
personne de construire ou de faire construire des
maisons-fortes, des tours ou forteresses quelconques sans sa
permission écrite, sous peine d'une amende de cent écus et de la
destruction de la tour.
De forme ordinairement ronde, rarement
carrée, généralement construites sur trois niveaux, leur hauteur
totale varie de 12 à 17 mètres, sur 10 mètres de diamètre à la
base et 7 mètres de diamètre à la hauteur du cordon ou au niveau
de la plate-forme, à l'intérieur des mâchicoulis, elles
descendent ensuite en plan légèrement incliné jusqu'au sol.
Avec un premier étage voûté et un second
abritant un logement pour la garde, elles ne possèdent qu'une
seule entrée à laquelle on accède par une échelle mobile.
Ces tours génoises se terminent par une
terrasse crénelée. Le dernier étage présente un chemin de ronde
avec mâchicoulis. C'est une plate-forme garnie d'artillerie où
deux ou trois gardiens veillent. La nuit, après l'Ave Maria, ils
allument un ou plusieurs feux qui se communiquent de tours en
tours pour prévenir ou rassurer les populations voisines.
Parfois, dans le sous-sol, un souterrain a été
creusé dans le roc pour le stockage des armes et des poudres.
L’architecture des tours est à la fois minimaliste (répondant à
un besoin particulier et édifiées rapidement sans superflu) et
très représentative de l’architecture militaire défensive
génoise des XVIème et XVIIème siècles.
Le Sénat de Gènes, par lettres du 17 mai
1612, avait promulgué le règlement suivant à appliquer strictement
sous peine de deux ans de galères :
1- Défense de sortir plus d'un homme à la
fois pour un laps de temps qui ne doit pas dépasser deux jours
et seulement pour des causes urgentes, telles que pour aller
chercher des approvisionnements ou la solde.
2- Obligation de monter quotidiennement
sur la plate-forme avant et après le coucher du soleil pour
examiner sil n'y n pas de corsaires en vue et, dans ce cas,
faire les signaux accoutumés.
3- Défense de se faire remplacer ; ceux
qui sont payés pour la garde des tours doivent remplir
personnellement leur mission.
4- Obligation de renseigner immédiatement
les navigateurs qui les interrogeraient sur la sécurité de la
route qu'ils suivent.
5° Chaque soir, les tours doivent
communiquer entre elles par les signaux conventionnels faits par le feu.
Les capitaines commandants de ces tours de
guet étaient nommés pour deux ou trois ans par les gouverneurs
et avaient sous leurs ordres entre deux et quatre hommes.
Beaucoup de ces tours sont encore intactes ou en cours
de restauration; mais trop souvent hélas, il s'agit d'une
restauration à la chaux, barbare et de très mauvais goût, un
véritable massacre de notre parimoine dont nos élus se félicitent !
Certaines de ces tours ont été vendu à des
particuliers qui les ont transformées en habitations à l'instar de
la Tour de La Calanca à Propriano.
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LA CITADELLE D'AIACCIU (20000-Ajaccio) :
La citadelle d'Aiacciu est un ouvrage militaire
génois bâti au XVIème siècle pour assurer le contrôle de la baie
d'Ajaccio.
En 1553, la citadelle est occupée par les
troupes françaises commandées par le maréchal de Thermes
et transformée sous la direction de Giordano Orsini.
Occupée jusqu'en 2020 par les militaire,
la citadelle Miolis
est aujourd'hui propriété de la ville.
La citadelle a été classée monument historique en totalité par
arrêté du 5 septembre 2012.
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LA TOUR D'AGNELLU
(20247-Roglianu) :
La tour d'Agnellu qui domine la plage de Cala, est une tour génoise
en parfait état de conservation, située sur la
commune de Roglianu. La tour a été construite au cours
de l'année 1562 à l'extrémité de la pointe
d'Agnellu à la suite d'un accord passé entre
les seigneurs de Mari, les représentants des dix
communautés constituant leur seigneurie et la
participation de toute la population du Cap Corse
qui acceptaient mal de payer pour la construction de
cette tour. De 1617 à 1626, la tour d'Agnellu est abandonnée.
Elle est de nouveau utilisée à partir de 1627
jusqu'en 1724.
Comme la plupart des tours du
littoral, elle est gérée par les autorités
françaises après la reconquête de 1796 puis remise
au service de l'enregistrement et des Domaines en
1857. |
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LA TOUR D'ALBU, dite aussi Tour d'Ogliastru,
Tour d'Olchini, Torra del
Greco (20217-Ogliastru) :
La tour d'Albu est une tour génoise
située dans la commune d'Ogliastru dans le
département de la Haute-Corse. Cette tour, réclamée par la communauté à partir
de 1562, a probablement été bâtie après le sac
de l'Ogliastru en 1588 par la flotte du roi d'Alger Hassan Pasha. En 1617, la tour dont la garde ne
s'effectue que de nuit, est assurée par deux hommes choisis
parmi les population d'Olcani et de l'Ogliastru et payés par elles.
En
2021, la tour subit une très mauvaise restauration. Elle est
entièrement crépie et l'escalier en pierre est remplacé par un
escalier en fer à la présence anachronique. |
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LE CHATEAU FORT D'ALGAGHJOLA
(20220-Algaghjola) :
La citadelle d'Algaghjola était une position
avancée génoise avant de devenir une forteresse. Ses
remparts, ses échauguettes et son bastion restent
bien conservés. Le site a été habité dès le XVIème
siècle. Algajola qui s'appelait l’Arpagiola
(ou a Gabiola), était un petit port de pêche,
avec un fort sur la mer, qui a été concurrencé par
les villes voisines. Le château fort d'Algajola, (u
castellu), qui faisait partie du dispositif
de défense mis en place par les Génois sur tout le
littoral de l'île, a été construit vers 1530 sur les
ruines de la tour des Lomellini, des
nobles génois. En 1643, il est ravagé par les
pirates. En 1664 il est relevé de ses ruines et
reste la résidence du gouverneur de Balagne pour
Gênes jusqu'en 1764.
Le chateau fort est aujourd'hui une
propriété privée inscrite
Monument historique par arrêté du 15 juillet 1965. |
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LA TOUR D'ALISTRU (20230-Canale di Verde) :
La tour d'Alistru est une tour génoise
en ruine située dans la commune de
Canale-di-Verde. Cette tour, réclamée par
les populations de Verde et de l'Alisgiani a été construite
dans la seconde moitié du XVIème siècle. Sa
construction fut terminée vers 1580. En 1713, un
inspecteur est dépêché pour s'enquérir de l'état de
la tour. Il constate qu'elle est vide, que
l'escalier a disparu, personne ne monte la garde.
Durant la nuit, l'inspecteur prend la fuite après
avoir été manqué par un coup d'arquebuse tiré dans
sa direction. Abandonnée depuis 1715, la tour est classée au titre des
Monuments Historiques. |
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LA TOUR D'AMPUGLIA,
ou Tour de Castellare (20233-Petracorbara) :
Cette Tour située sur la Marine de
Petracorbara ou Marina di Sant'Antone ou encore Marina
d'Ampuglia, a été construite vers 1549 avec la contribution des
habitants de la commune de Petracorbara. Prise par
les troupes Franco-Turcs en 1554, elle est
reprise par les génois en 1556. Elle passe à nouveau
sous contrôle français en 1558. En 1584, les Turcs
s'emparent de la tour et emporte les deux gardiens.
En 1724, la tour est donnée comme dépendante de la
population de Petracorbara et n'est plus gardée
qu'en cas d'alerte. Comme la plupart des autres
tours littorales, elle est gérée par les autorités
militaires françaises après 1796.
En 1857, en
exécution du décret impérial du 04 avril, la tour
est remise au service de l'Enregistrement et des
Domaines par le Génie militaire. Détruite par les Allemands en
1943, la tour a été entièrement reconstruite en 2020. |
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LA TOUR D'ANCONE, de son vrai nom Tour
de Palmentoghju (20111-Calcatoghju) : La tour de Palmentoghju, de son vrai nom,
est une tour génoise en ruine située sur la commune de
Calcatoggio, sur la côte ouest de la Corse. La tour se trouve
près de la mer sur la Punta di Palmentoghju au sud du Golfu di a
Liscia. Dès 1579, les populations des pievi de Cinarca et d'Appiettu
font des propositions de financement au commissaire d'Ajaccio.
La construction de la tour est achevé au début de l'année 1582.
En 1617, elle est gérée par Ilario Ponte et ses associés qui
touchent pour une garde d'ailleurs mal assurée, des taxes sur le
bétail.
La tour a été achetée par la commune à
l'État en 2019 mais la propriétaire du terrain conteste cette
vente. Une bataille judiciaire est en cours. |
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LA TOUR DE BALBA (20233-Siscu) :
Cette ancienne tour ronde de guet, implantée à
l'intérieur des terres entre montagne et côte,
domine le hameau de Balba
sur la commune de Siscu. Restaurée,
elle sert d'habitation. Elle abrite une petite
chapelle San Ghjacumu datée de 1333. |
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LA CITADELLE DE BASTIA (20200-Bastia) :
Construite sur un promontoire rocheux, la citadelle, aussi
appelée Terra-Nova, a été édifiée en 1380 par le
gouverneur génois Leonelli Lomellini. Le village
se développera réellement au XVe siècle et c’est de sa marine,
Porto-Cardo que naîtra Bastia. |
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LA TOUR DE BRAVONE (20230-Linguizetta) : La Tour de Bravone est une tour
carrée située sur la commune de Linguizetta. Sa
concession
a été attribuée à un habitant de Bastia, Tobia
Lomellino qui la fait construire en 1541. Par la
suite, vers 1609, à la suite de l'effondrement de la
voûte, d'importants travaux sont effectués. En 1617,
la tour qui domine le port et la plaine de Bravone
riche en blé, est gardée par 3 soldats relevant de
la garnison du fort d'Aléria. En 1724, la tour est
jugée en mauvais état et abandonnée malgré les
protestations de la communauté.
Perdue au
milieu de la végétation, la tour est aujourd'hui
totalement ruinée. |
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LA CITADELLE DE BONIFAZIU (20169-Bonifaziu):
La citadelle de Bonifacio est un ouvrage militaire
bâti progressivement à partir du XIIème siècle pour permettre la
protection de la ville qui est une place importante de la
République de Gênes pour la sécurité de son commerce entre
Gênes, la Ligurie et la Sardaigne et pour permettre le contrôle
des Bouches de Bonifacio. |
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LA TOUR DE LA CALANCA, dite
aussi Tour d'Agliu (20113-Olmetu) : Cette tour,
construite dans la seconde moitié du XVIème siècle,
se trouve sur la commune d'Olmetu
à l'entrée de la plage de Baracci dans le golfe du
Valincu. La population d'Olmeto est chargée de la
construction et de l'entretien de cette tour qui est
donnée comme achevée en 1589. En 1617, la tour est
gardée par deux hommes payés en nature.
La tour entièrement réhabilitée a été transformée en
habitation privée, |
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LA TOUR DE CALA ROSSA, dite
aussi Tour de Pianosa ou Tre monti (20226-Occhiatana) :
En partie ruinée, érigée en 1578 à 36 mètres
d'altitude au dessus de la mer, cette tour carrée
se trouve en Balagne sur la commune d'Occhiatana. Le chantier de construction des
trois tours de la Balagne (Cala Rossa, Lozari et
Lacciolu) fait l'objet d'un marché dont les
conditions sont fixées par le gouverneur Giovan
Antonio Pallavicino. En 1617, la tour est tenue
par une garnison de 3 hommes payés par la communauté
de l'Algaghjola. Dès 1715, la tour semble avoir perdu
de son utilité et elle est abandonnée vers 1724. |
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LA TOUR DE CALDANU (20260-Lumiu) :
La tour de Caldanu dont la construction date de 1585
est une tour carrée ruinée située sur la punta
Caldanu à l'ouest de Lumiu. Les pierres qui ont
servi à son édification ont été transportées par
bateau depuis Saint-Florent. En 1617, la garde de la
tour de Caldanu est assurée par trois hommes
rémunérés par la communauté de Lumiu. En 1724 elle
est considérée comme abandonnée depuis longtemps et
concédée par le Magistrato à des particuliers
qui s'en servent pour leur usage personnel. En 1756,
la tour est remise aux troupes françaises mais les
paolistes s'en emparent en décembre 1760. La tour a été détruite
par les bombardements de la marine anglaise en 1794.
S'agissant d'un édifice du patrimoine une
restauration est prévue. |
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LA TOUR DE CALDARELLU, dite
aussi Tour de Figari (20131-Pianottuli-Caldarellu) :
Située sur la commune de
Pianottoli, cette tour génoise a été édifiée à la fin
du XVIème siècle (1574) dans le cadre de la politique de
développement de la pêche du corail sur la côte
sud-ouest de la Corse. La tour dépendait de la
juridiction de Bonifacio. En 1617, la tour est tenue
par trois hommes pris sur la garnison de Bunifaziu.
En 1727, ce sont les communautés de Levie et de
Bonifacio qui payent pour l'entretien et la garnison
de la tour qui est en mauvais état.
La tour de Caldarellu est aujourd'hui
inscrite à l'inventaire des monuments historiques. |
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LA CITADELLE DE CALVI (20260-Calvi) :
La citadelle a été érigée à l'époque de l'occupation génoise. En
1483, l'Office de Saint Georges
gestionnaire de l'île, décide de renforcer la défense de Calvi
en construisant de nouvelles fortifications, le château de
Castello vecchio étant insuffisant pour assurer la
protection du préside. En 1545, devant la menace franco-turque,
les ouvrages sont consolidés. Les murailles seront complétées au
XVIIème siècle. Les remparts sont constitués de quatre bastions
principaux : San Ghjorghju, Sant'Antonu d'Altu, Teghiale, Celle et
courtines.
La citadelle, ses remparts et la tour du sel,
propriétés de la commune, sont classés Monuments historiques. |
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LA TOUR DE CAMPUMORU
(20110-Belvedere-Campumoru) :
Située à la pointe sud du Valincu,
la tour de Campumoru
est la plus grande tour de Corse et la seule
bénéficiant d'une fortification en étoile. Sa
construction, diligentée par Carlo Spinola
à la suite d'un raid barbaresque sur la ville de
Sartène, s'est achevée en 1586. Le chef de
la tour est Bernardino Montaguti. En 1617, la tour
est gardée par six hommes pris à la garnison
d'Ajaccio et quatre pièces de canon. En 1756, la
tour est occupée par les Français. Cette tour est considérée comme la plus belle, la
plus grande et la mieux pourvue en commodités de toute l'île. La tour de Campumoru est inscrite au titre des monuments
historiques depuis 1992. |
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LA TOUR DE CANTON GROSSU
(20000- Ajaccio) :
Cette tour dont il ne reste plus aucune trace se
dressait entre la partie nord du golfe d'Ajaccio et
la pointe de la Parata et plus précisément près de
l'actuelle place Miot au lieu dit Forcone.
Construite en 1552, la tour comptait quatre niveaux.
En 1594, dans cette tour en très mauvais état, en
partie mangée par la mer, il n'y a qu'un seul
gardien qui y loge avec sa famille. En 1617, la tour
est gardé par un seul homme pris sur la garnison
d'Ajaccio. La tour est abandonnée en 1626 puis remis
en fonction en 1628 à la suite de nombreuses
incursions barbaresques. Par la suite, l'édifice
disparaît des inventaires des tours du littoral.
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LA TOUR DE CAPANELLA
(20140-Serra di Ferru) :
La tour de Capanella est une tour génoise située sur
la commune de Serra-di-Ferru. Construite dans la
seconde moitié du XVIème siècle (1589), elle faisait partie
du système de défense érigé par la République de
Gênes entre 1530 et 1620 contre les Pirates et
corsaires barbaresques. En 1594, la tour est
considérée comme très abîmée et des travaux sont
effectués. On y installe une pièce
d'artillerie et trois hommes armés pris sur la
garnison d'Ajaccio en assurent la garde. En 1715, la
tour qui domine un petit port, est abandonnée.
En
1857, elle est remise au service de l'Enregistrement
et des Domaines par le Génie militaire. Cette tour a été ajouté à
l'Inventaire général du patrimoine culturel en 2002
et a été entièrement restaurée en 2009. |
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LA TOUR DE CAPIGLIOLU, dite
aussi Tour de Liamone (20111-Casaglione) :
La tour de Capigliolu est une tour
génoise en ruine située sur la commune de
Casaglione à une altitude de 91 mètres sur la pointe de
Punta Capigliolu, au nord du golfe de
Liscia. Elle faisait partie d’une
série de défenses côtières construites par la
République de Gênes entre 1530 et 1620 pour endiguer
les attaques des pirates de Barbarie. En 1617, la tour est
mentionnée dans un document d'archives relatif aux
tours de Corse lequel précise que Mario Ponte et
d'autres personnes exigent de la population une redevance par
troupeau pour assurer son entretien et sa garde. En 1661, les populations de la pieve de
Cinarca s'engagent à
payer les sommes dues pour l'entretien et la garde
de la tour de Capigliolu. Elles s'engagent aussi à
assurer sans frais pendant six mois de l'année, la
garde des lieux.
En 2007, la
tour a été ajoutée à l’Inventaire général du
patrimoine culturel tenu par le ministère de la
Culture français. Elle est aujourd'hui la propriété
du Conservatoire du Littoral. |
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LA TOUR DE CAPITELLU
(20166-Grossetu Prugna) :
La tour de Capitellu construite en
1552 est située dans
la commune de Grossetu-Prugna, au sud
d’Ajaccio, près de la plage de Purtichju.
Au cours de la guerre des Franco-Turcs, la tour
appartient à Sampieru qui y installe ses serviteurs,
au nom de son épouse Vanina d'Ornano. En 1558,
Giordano Orsini décide d'y envoyer des troupes
françaises en garnison. En 1617, la tour est gardée
par trois homme détachés de la garnison d'Ajaccio.
Abandonnée et désarmée en 1626, elle est de nouveau
utilisée en 1628 à cause de nouvelles descentes
turques. En 1756, la tour passe aux mains des
Français qui l'utilise pour la surveillance de la
plaine de Campu del'' Oru.
En 1793, Bonaparte, poursuivi par les paolistes
révoltés contre la convention, se réfugie dans la
tour de Capitellu avant de réussir à s'enfuir
à Toulon avec sa mère Laetizia. La tour a été restaurée en 1998. |
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LA TOUR DE CAPRIONA, appelée aussi
Tour de Portu Pollu (20140-Serra di Ferru) :
La tour de Capriona , construite en 1587,
est une tour génoise en ruine située sur la commune
de Serra-di-Ferro, au dessus du
village de Portu Pollu. Seule une partie de la base
reste visible.
Attaquée en cours
d'achèvement, elle ne sera terminée qu'en 1588. La
tour est gardée par 4 soldats. Elle est de nouveau
attaquée en 1589 et en 1601. En 1617 la tour est
gardée par tois soldats pris sur la garnison d'Aiacciu.
En 1724, la tour qui domine un petit port est donnée
comme tour d'Etat. En 1756, elle passe aux mains des
Français. En 1857, tour est remise au service de
l'Enregistrement et des Domaines. |
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LA TOUR DE CAPU DI FENU (20000-Ajaccio) :
La tour de Capu di Fenu est une tour génoise en
ruine située sur la commune d’Aiacciu. Construite
à la fin de l'année 1602 à la demande de la communauté, la tour
compte en 1617 trois soldats pris sur la garnison d'Ajaccio. La tour de Capu di Fenu, dont une
partie reste encore visible, se trouve à une hauteur de 68
mètres au-dessus de la mer, sur un promontoire du même nom.
Le conservatoire du littoral en assure aujourd'hui sa
protection. |
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LA TOUR DE CAPU DI MURU
(20138-Coti chiavari) :
La tour de Capu di Muru, se trouve sur
la commune de Coti-Chiavari et se
situe à une altitude de 100 mètres sur le
promontoire du même nom. Construite entre 1580
et 1617, la tour faisait partie de la juridiction
d'Ajaccio et relevait de la Camera. Elle était
gardée par un chef et deux soldats. A la fin du
17ème siècle, elle est privatisée. En 1857, elle est
affectée aux phares et balises. C'est une tour ronde
couverte d'une terrasse ceinte de mâchicoulis. Elle
présente un appareil en gros moellons de granit. La
porte d'accès se situe à l'étage. Elle relèverait de
la typologie classique des tours du littoral si elle
ne se distinguait par l'aménagement complet de son
étage : grande niche, puits de citerne, cheminée et
four. L'escalier d'accès à la terrasse prend son
départ au-dessus du grand ébrasement dans lequel
s'inscrit la baie unique. Sur la terrasse, la
plateforme qui couvrait l'abri de l'escalier a
disparu. |
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LA TOUR DE CAPU NERU
(20138-Coti Chiavari) :
La tour de Capu-Neru a été achevée au
début de l'année de 1598. Située sur la commune
de Coti-Chiavari, elle faisait partie de la
juridiction d'Aiacciu. En 1617, la
tour comptait une garnison de trois hommes recrutés
dans la juridiction des Tois Pievi. En 1715, la
tour, qui n'a plus d'utilité est abandonnée.
Le 14 novembre 1857,
en exécution du décret impérial du 04
avril 1857, elle est remise au service de
l'Enregistrement et des Domaines par le Génie
Militaire. Elle a été est
inscrite Monument historique en 1994 et repris à
l'Inventaire général du patrimoine culturel par la
Collectivité Territoriale de Corse. |
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LA TOUR DE CAPU SACRU, ou
Tour de Sagru (20222-Brandu) :
Située sur la commune de Brando et près des îles de
Finocchiarola, cette tour construite vers 1570 et
implantée à l'extrémité du Capu Sagru sous le
sémaphore du même nom, faisait partie du dispositif
mis en place dès le XVème siècle par les Génois pour
lutter contre les invasions barbaresques. Construite
et entretenue au frais des communautés de Brando et
de Sisco, la tour n'était plus gardée en 1724 qu'en
cas d'alertes. Sa situation remarquable lui
permettait d’avoir une vue directe sur Bastia au Sud
et sur Siscu au Nord. Vers le large, la vue donne
sur l’archipel toscan.
En exécution du décret
impérial du 4 avril 1857, la tour est remise au
service de l'Enregistrement et des Domaines. La tour
est aujourd'hui ruinée. Seule subsiste une partie de
sa base fissurée.
En novembre 2014, l'épave
d'un navire, située à 500 mètres de profondeur a été
découverte dans le cadre d’une courte campagne de
prospections par grands fonds, menée par le DRASSM
en collaboration avec l’équipe de l'Octopus
représente le plus important témoignage connu d'un
chargement d'étain de la période romaine. |
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LA TOUR DE CARGHJESE (20130-Carghjese) :
La tour de Cargèse a été construite entre 1605
et 1606 à la suite d'un accord passé entre les populations des
pievi du Vicolais devant le commissaire d'Ajaccio Ottavio
Pallavicino pour la construction des tours de Cargèse, Omigna,
Orchini et Capu Rossu. En 1617, la tour est gardée par 3 soldats
de la garnison d'Ajaccio. A partir de 1690, elle est laissée à
des Grecs de Cargèse. Cette tour dont il ne reste aujourd'hui plus que la
base, est située à 157 mètres d'altitude à l'ouest, au sommet de
la colline dite punta di Carghjese dominant le village. |
|
LA
TOUR CASELLA (20230-San Giulinau) : La
Tour Casella qui porte le nom de son bâtisseur
Pietro Giovanni Casella a été
construite en 1588 après accord du Sénat de Gênes.
Notable bastiais, Pietro Giovanni Casella était
fermier général pour la collecte des dîmes de
l'évêché d'Aleria.
Cette
tour carrée bâtie sur 5 niveaux comprend un
sous-sol, un rez-de-chaussée, un vaisseau et deux
étages. Elle possède deux tours de guet et ses
dimensions sont : une base carrée d'environ 10
mètres de côté, pour une hauteur d'un peu plus de 12
mètres
L'édifice est constitué de pierres de schiste,
galets, et en moindre mesure de briques, le tout
maintenu par de l'enduit. |
|
LA TOUR DE LA CASTAGNA, dite aussi Tour Gentile
(20138-Coti Chiavari) :
La tour de La Castagna
est située sur la commune de Coti-Chiavari et dresse encore sur son promontoire sa
silhouette caractéristique et bien conservée.
Construite en 1587, sans doute à l’initiative de seigneurs
locaux, elle faisait partie d'une série de défenses côtières
érigées par la République de Gênes entre 1530 et 1620. La tour
est pourvue d'une citerne intérieure. En 1617, la tour compte un chef et deux soldats pris sur la
garnison d'Ajaccio.
Autrefois terrain militaire, les abords de la Castagna révèlent
un étonnant patrimoine constitué de faux rochers dissimulant des
dispositifs défensifs. |
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LA TOUR DE CASTELLARE, ou
Torra dell'Aquila (20233-Petracorbara) : L'ensemble de cette
fortification, constitué d'un fortin et d'une tour en ruine est
située à 127 mètres d'altitude sur un éperon rocheux qui domine
la marine de Petracorbara. La tour a été construite par
les habitants de Petracorbara vers 1550 sur
l'emplacement d'un site antique. Elle était gardée
par une garnison de torregiani issus du village.
Ceinturée d'un mur d'enceinte, la tour aujourd'hui
ruinée comportait également
magasin. |
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LA TOUR DE CASTELLUCCIU, dite aussi
Torra delle Sanguinare di mare (20000-Ajaccio) : Ce surnom lui est attribué par contraste avec la torra delle Sanguinare di terra, qu'est
la tour de Parata. La tour de
Castellucciu semble dater de 1590.
Elle est mentionnée dans un rapport rédigé en 1597
pour les autorités génoises par l'ingénieur Britio
Tramallo et l'avocat Gieronimo Bonaparte. Ce rapport
donne les dimensions de trois structures sur l'île :
une chapelle, une tour ronde et la petite tour
carrée qui subsiste. La petite tour (la torretta
piccola) maintenant connue sous le nom de Tour de
Castellucciu, est enregistrée comme étant de 5,6 m
(18 pi) de hauteur avec des murs de 0,63 m (2,1 pi)
d'épaisseur à la base réduisant à 0,31 m (1,0 pi) à
la Haut. La grande tour ronde mesurait 6 m (20 pi)
de hauteur et 7,75 m (25,4 pi) de diamètre. Il s'est
assis sur le point le plus élevé de l'île de Grande
Sanguinaire mais a été démoli au 19ème siècle
lorsque le phare existant a été construit.
Dans les documents génois, la grande tour ronde
était appelée Sanguinare di Fuori ou Sanguinare di
Mare tandis que la Tour de la Parata était le
Sanguinare di Terra. Cette tour complète la
tour de Parata dont le point de vue n'allait pas
au-delà de Capo di Fenu. |
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LA TOUR DE CENTURI (20238-Centuri) :
C'est à partir de 1517 que la communauté de Centuri
réclame à l'Office de Saint-Georges la permission de
construire à ses frais une tour de défense à
l'entrée de son port. Vers 1617, la tour est gardée
la nuit par deux hommes rémunérés en Vin. Au cours
du XVIIIème siècle elle change plusieurs fois de
main jusqu'à ce que les Génois y réinstallent une
garnison de 6 hommes. En 1761, la tour est de
nouveau occupée par les troupes de Pascal Paoli.
Le 14 novembre 1857, la tour
est remise au service de l'Enregistrement et des
Domaines. En 1895, la tour est vendue aux enchères à
un particulier. Il n'en subsiste aujourd'hui que la base. |
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LA TOUR DE CIOCCE, ou Torra Chioghje
(20228-Pinu)
: A Pinu, ancienne piève de Luri, dans le
Cap-Corse, au hameau de Ciocce, on peut voir cette
maison tour d'architecture pisane, de forme carrée
qui, date du XVIème siècle. Elle a été construite
sur les hauteurs de la marine de Scalo à des fins
défensives de la population. C'est aujourd'hui une
propriété privée transformée en B&B qui a conservé
son aspect d'antan avec des murailles percées de
trous de boulins. |
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LA CITADELLE DE CORTI
(20250-Corti) :
Répertoriée pour mémoire,
la citadelle de Corte n'est pas génoise. Ce
nid d'aigle a été construit au XVIIIème
siècle autour d'un château édifié en 1419 que le
vice roi de Corse, Vincentello d'Istria. A
l'époque Paoline Corte devient la capitale de la
Corse et Pasquale de Paoli y installe son
gouvernement. En
1769, après la défaite de Ponte Novo, les
fortifications de la citadelle sont agrandies sur
ordre du comte de Vaux et la construction de la
caserne Padoue est achevée en 1776.
Après
le départ de la légion étrangère en 1983, la
citadelle est ouverte au public. Elle abrite
aujourd'hui le musée de la Corse et a été classée
aux monuments historiques depuis le 10 août 1977. La Citadelle de Corte est la seule parmi les six que
compte la Corse, à avoir été construite à l'intérieur des terres. |
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LA TOUR DE DIANA, ou Tour du Tavignanu
(20270-Aleria) : La construction de la tour de Diana résulte d'un engagement
pris devant notaire par le Bastiais Mariano de
Muratu en mai 1579 de construire deux tours, celle
de l'étang d'Urbinu et celle de l'étang de Diana. En 1617, la tour de Diana est
gardée par deux soldats pris au fort d'Aléria. En
1670, en mauvais état la tour est abandonnée. Un
extrait du plan de la marine d'Aléria avec la tour
dite de Tavignanu levé en 1886 révèle l'état de ce
qui reste de l'édifice, c'est à dire un bout de mur
de 2,50 mètres de hauteur sur un à deux de large. |
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LA TOUR D'ELBU, ou Torra d'Imbutu
(20147-Osani) :
La tour d'Elbu
est une tour qui fait partie d'un ensemble de tours
du dispositif de défense mis en place par les
Génois, entre 1605 à 1611, car à cette époque,
toutes les côtes de l'île étaient razziées par les
Barbaresques. L'édification de ces tours avait
débuté vers le milieu du XVIème siècle,
aux frais des communautés des pievi et servaient aux
guetteurs à signaler, au moyen de feux, l'approche
des bateaux de la flotte ottomane. Cette tour ainsi que sa voisine, la
tour de Garganu, se trouve isolée de toute habitation.
La tour d'Elbu qui domine la marine éponyme, à
l'est de la presqu'île de Scandola, se trouve au
fond de la baie d'Elbu sur le site Scandola du conservatoire du littoral. |
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LA TOUR D'ERBALONGA (20222-Brandu) :
La tour d'Erbalonga est une tour génoise en ruine située dans la
commune de Brandu. Construite, vers le XVème siècle, elle a été
détruite puis rebâtie à de nombreuses reprises au cours de son
existence. Une tour existait à Erbalonga en 1488. Elle fut
détruite par les forces françaises lors de l'invasion de la
Corse en 1553, puis reconstruite lorsque les Français se
retirèrent à la suite du traité de Cateau-Cambrésis. En 1764,
Paoli s'empare de la tour qui avait été donnée aux habitants de
Brandu.
Après la reconquête de 1796 par les français, la tour
est affectée au service des ponts et chaussées puis remise au
service de l'Enregistrement et des Domaines. La tour a été
classée monument historique depuis 1927.. |
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LA TOUR DE FERINGULE, ou Tour de Farinole
(20253-Feringule) :
La tour de Farinole
se trouve sur une colline au nord de la marine du même nom.
Sa construction avait été imposée par
Gênes. Financée par un impôt collecté auprès des villageois, la
tour de Feringule a été construite vers 1562.
C'était l'une des premières tours édifiées; elle était placée en
vue des tours de Vecchiaia au sud et de Negru au
nord, de façon qu'un signal donné de l'une d'elles pouvait être
aperçu de ses voisines. Pendant plusieurs siècles, ces tours ont
servi à prévenir, à l'aide de feux, les habitants des côtes, des
dangers qui les menaçaient et à leur donner refuge s'ils
n'avaient pas le temps de se réfugier à l'intérieur des terres.
Cet édifice fortifié, aujourd'hui propriété d'une
personne privée, est protégé et inscrit au titre des Monuments
historiques depuis le 23/06/1993. |
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LA TOUR DE FAUTEA (20124-Zonza) :
La tour de Fautea est une tour génoise située sur la commune
de Zonza à une altitude de 32 mètres sur la
Punta di Fautea. L'édifice construit avant 1601, date
d'un document consignant un paiement effectué à l'un des soldats
chargés de garder la tour. En 1650, la tour a été attaquée et
brûlé par les Turcs ottomans. Elle a été restaurée entre 1988 et
1991 et à nouveau entre 1994 et 1995. En 1992, elle a été classé
au titre des monuments historiques.
La tour appartient à la
Collectivité Territoriale de Corse, qui la gère, dans le cadre
d’un accord avec le Conservatoire du littoral. |
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LA TOUR DE FINOCCHIAROLA
(20247-Roglianu) : Elle est est
implantée sur l’îlot le plus au large de l’archipel
du même nom, au Nord-Est du port de
Macinaghju, qui comporte trois îlots : Terrana, Mezzana et Finocchiarola. Après
1759, elle est occupée par les troupes de Pascal
Paoli. La tour n’est pas accessible, l’îlot étant propriété du
Conservatoire du littoral. Tout débarquement y est
interdit pour protéger les espèces d’oiseaux marins
qui viennent y nicher dont notamment le cormoran
huppé ou le goéland d’Audouin. Cette tour, exposée
aux grands vents et aux embruns, est en très mauvais
état. Elle est de forme circulaire, sans doute à
niveau unique et surmontée d’une terrasse. Son coté
Nord-Est est en partie effondré. On devine à peine
le couronnement et les mâchicoulis.
Les deux îlots
les plus au larges sont la propriété du
Conservatoire du littoral aujourd'hui, et le
troisième entre dans sa zone d'intervention. |
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LA TOUR FIORENTINA, ou Torra di
Campuloru (20230-San Giulianu) :
La tour génoise de Fiorentina a été construite en 1580 sur la plage de
San Giulianu en plaine orientale. Elle est
bâtie sur les terres entourée de végétation à
quelques mètres du sable et à 30 mètres de la mer.
Faites de gros galets et de mortiers, sa façade
murale occidentale est couverte de lichen jaune et
fait face à un champ de vignes. L'édifice fait
environ 9 mètres de diamètre sur une base circulaire
plus large que le reste de l'architecture, ce qui en
fait une tour plus petite que d'ordinaire. Sa
hauteur originelle reste imprécise compte tenu de
son état de délabrement et le toit effondré. On
constate toutefois que la tour était sur deux
niveaux avec une porte sur chaque niveau muni d'un escalier. |
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LA TOUR DE FORNALI (20217-Saint Florent) :
Cette tour, de forme rectangulaire à sa base n'est
pas génoise. Construite en avril 1762
à la demande de Pascal Paoli, elle avait pour but de contrôler la navigation
dans le golfe de San Fiurenzu et de
protéger l'anse de Fornali qui servait d'abri et
d'entrepôt. Elle avait été édifiée pour faire
pendant à la tour de Mortella et tenir le
golfe de San Fiurenzu. Au total, une dizaine de tours devaient être
édifiées le long des côtes de l'Agriate et du golfe
de Saint-Florent depuis la Punta di Paraghjola à
l'ouest jusqu'à la Calanca di a Torre sous la Punta
Vechjaia, Patrimoniu à l'est.
Certaines ont été érigées (Ostriconi, Mortella,
Fornali, Vechjaia), pour d'autres, seule la
construction de la base avait débuté.
Les ruines de la tour sont
aujourd'hui aménagée en belvédère. Des escaliers ont
été ajoutés pour permettre l'accès à une plateforme
qui offre une vue panoramique sur le golfe de Saint
Florent jusqu'au phare de Mortella. |
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LA TOUR DE FURIANI (20600-Furiani) :
Au Moyen Âge, Furiani était une des places fortes appartenant
aux seigneurs de Bagnaria; elle a été fortifiée
depuis la présence pisane, du XIème au XVème siècle, mais
surtout par les Génois. La tour est tout ce qui subsiste de
l'ancien château. Elle a été entièrement rebâtie après 1763 par
Pascal Paoli, d'où son nom de tour paoline.
La tour de Furiani et la tour de Nonza sont les deux seules
Tours carrées édifiées sous Pascal Paoli.
Sur une plaque apposée
au pied de la tour, on peut lire : "Cette tour carrée dont les
échauguettes sont restées inachevées, a été édifiée par Pascal
Paoli à l'époque de son généralat (1765-1769). Assiégé sept fois
entre 1729 et 1769, Furiani fut à l'époque des révoltes, un haut
lieu de la résistance contre la République de Gênes. La date de
l'édification du clocher qui surmonte la tour est incertaine
mais sa présence est notée en 1839. |
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LA TOUR DE GALERIA (20246-Galeria) :
La tour de Galéria
est une tour génoise en ruine située sur la commune de Galéria en bordure de l'estuaire du Fangu.
Elle a été construite de 1551 à 1573 ; la tour littorale et le
magasin attenant étaient des édifices militaires. Ils étaient
encore en service au début du XVIIIème siècle. En 1792 une
explosion de munitions avait détruit l'ensemble.
La tour a été
partiellement restaurée et le magasin restauré en 1977 pour
servir de gîte d'étape. Propriété de la commune, l'ensemble est
protégé depuis le 22-04-1994 et inscrit aux monuments historiques. |
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LA TOUR DE GARGALU (20147-Osani) :
Cette tour génoise en ruine se trouve au sommet de
l'île de Gargalu ou île de
Gargali, dans la réserve naturelle de
Scandola et est donc interdite d'accès. La
tour, construite en 1610, domine l'île à 129 mètres d'altitude.
Elle servait autrefois à communiquer avec le fortin
de Girolata. En 1617, elle était tenue par
cinq hommes pris sur la garnison de Calvi. En 1857,
la tour est remise au service de l'Enregistrement et
des Domaines par le Génie militaire.
A l'extrémité de l'île se
trouve également un phare. |
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LA TOUR DE GIOTTANI, dite
aussi Tour de Castellucciu ou Tour de Carcatoghju
(20228-Barrettali) :
La tour de Ghjottani domine la marine
du même nom dans la commune de Barettali.
Située sur un promontoire rocheux, la tour
a été bâtie au XVIIème à la place d'un ancien moulin. La tour de Ghjottani dont on
ne voit plus à présent que les soubassements d'un à cinq
mètres, aurait été le projet initial des seigneurs
cap corsins pendant l'ère médiévale, reprit ensuite
par les génois qui en aurait utilisé les structures
préexistantes.
Par décret impérial du 04
avril 1857 qui affecte au service des Ponts et
Chaussées les anciennes tours, la tour est remise au
service de l'Enregistrement et des Domaines. |
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LA TOUR DE LA GIRAGLIA
(20275-Ersa) :
Elle apparaît dès 1573 dans la liste des tours à
construire, mais n'est édifiée qu'à partir de 1582.
Le chantier est achevé en 1584. L'ouvrage correspond
à la typologie des tours génoises, bien qu'étant
l'une des rares tours carrées. L'édifice de pierre
élevé sur trois niveaux se termine par une terrasse
entourée de créneaux et flanquée d'une
guardiola (échauguette). Les salles sont disposées autour
d'une grosse pile centrale. Du XVIe siècle au
XVIIIe siècle, la garnison de la tour est composée
d'un chef, de trois soldats dont au moins un
bombardier, et d'un homme chargé du ravitaillement
et du transport par barque jusqu'à la Corse. Le
personnel est cap-corsin ou bastiais. En 1761, la
tour est attaquée par les Paolistes.
Elle est
ensuite gérée par les autorités françaises en 1796.
En 1857, elle est remise au service de
l'Enregistrement et des Domaines par les chefs du
Génie Militaire. La Tour, aujourd'hui propriété du
Conservatoire du Littoral, est dans un bon état de
conservation. |
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LE FORTIN DE GIROLATA
(20147-Osani) :
La tour de Girolata ou Fortin de Girolata
est une tour génoise construite entre 1551 et 1552
et située dans la commune d'Osani sur un piton rocheux. Le fortin
est un ensemble défensif constitué d'une enceinte
fortifiée polygonale bastionnée, protégeant une Tour
et ses annexes. La tour est constituée de deux
constructions imbriquées, élevées sur trois niveaux
en moellons de granit. La tour principale dénommée
Torre Grande, est flanquée de la Torre mezza. Dans l'enceinte, une
chapelle a été bâtie avec, en contrebas, la
poudrière.
En 2008, le fortin de Girolata a été
classé comme monuments historiques. Depuis 2009, il
appartient au Conservatoire du littoral et n'est pas
ouverte au public. Le fortin est classé depuis 2013
et le site a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial. |
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LA
TOUR DE GRISGIONE (20200-San Martinu Di Lota) : À la suite des assauts
répétés des barbaresques, une tour ronde avait été
édifiée à la fin du XVIème siècle, vers 1532, sur la
petite marine de Grisgione à l'initiative de la
population de la pieve de Lota. Au
XVIIème siècle, un pont à péage avait même été
construit sur le fiume di Grisgione.
La
tour de Grisgione, aujourd'hui disparue, était une
des premières tours construites dans le Cap Corse.
Reconstruite après la guerre de 1558, elle est
entretenue par les habitants de la piève de Lota et les
gardiens sont rémunérés en pain. Régulièrement sans
garnison, la tour est désarmée en 1666. Sans échelle
ni porte, elle est pratiquement abandonnée en 1708.
En 1724, elle est donnée comme dépendante des
population de Lota, comme celle de Miomu et va
servir plus de quarantaine que comme tour de défense
contre les Turcs. |
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LA TOUR DE LA PIETRA
(20220-Isula Rossa) :
La tour de la Pietra dont la construction est antérieure à
la fondation de l'Ile-Rousse a été bâtie en
1530-1533 et reconstruite en 1607. La tour compte
une garnison de deux hommes payés en nature gérée
grâce à l'argent collecté auprès des communautés de Corbara, Monticellu et Santa Reparata mais elle
n'est pas gardée régulièrement.
Vers 1754, la tour
de l'Isula est occupée par les paolistes qui veulent
défendre leur port. Elle sera attaquée et en partie
détruite à maintes reprises au cours de la période
paoliste. Elle est considérée comme abandonnée lors
de la reconquête française en 1756. Le Phare de la Pietra, bâti sur le
point culminant de l’île, date du 3ème quart du
XIXème siècle. Il est repris à l’inventaire général
du patrimoine culturel. |
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LA
TOUR DE LAVASINA (20222-Brandu) : La construction de cette tour
aujourd'hui disparue, qui se dressait sur le rocher
de Castelacciu, se situe entre 1562 et 1566. La
tour est affectée en 1579, au moment de la peste, à
la quarantaine à effectuer par ceux qui arrivent du
continent. En 1617, la tour est gardée par deux
torréggiani équipés de mousquets payés par la
population de Brandu. En 1666, elle compte également
trois hommes du village qui effectuent des gardes.
Comme la plupart des tours du littoral, elle est
gérée par les autorités militaires françaises, après
1796. Le 14 novembre 1857, en exécution du décret
impérial du 4 avril 1857, la tour est remise au
service de l'Enregistrement et des Domaines. Donnée comme complètement rasée, l'emplacement sera
ensuite vendu par le Domaine à la fin du siècle. |
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LA TOUR DE L'ISULELLA
(20166-Pietrosella) :
Située sur la commune de Pietrosella et sur la
presqu'île d'Isulella près de la Punta di e Sette
Nave, cette tour génoise de 11 mètres de haut
a été construite en 1608. En 1617, elle est tenue
par trois hommes pris sur la garnison d'Ajacio. En
1715, la tour n'a plus d'utilité et elle est
abandonnée. En 1857, elle est remise au service de
l'Enregistrement et des Domaines par le Génie Militaire. La tour de l'Isulella a été rénovée en 1970
et inscrite aux monuments historiques par arrêté du 04 août 1992. |
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LA TOUR DE L'OSSE, ou torra del'Osso ou
Torra di Losse, autrefois nommée
Torra dell'Aquila (20228-Cagnanu) : La tour de L'Osse est une tour génoise ronde du XVIème siècle située sur la commune de Cagnanu.
Cette tour doit son nom au fait qu'on ait découvert des
squelettes dans ses fondations où était ménagée une citerne.
Construite en 1520 avec la participation financière de toutes
les communautés du Cap Corse, elle fait partie des dix tours que comptait
le Cap Corse en 1530. En 1910, la tour est mise en vente aux
enchères publiques par l'État.
Aujourd'hui propriété de la Société des Sciences
Historiques et Naturelles de la Corse, l'édifice est inscrit
Monument historique par arrêté du 17 décembre 1926.. |
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LA TOUR DE LOZZARI (20226-Belgodere) : La
tour de Lozzari est une tour génoise en ruine située
sur la commune de Belgodère. Seule sa
base a survécu. Elle se trouve sur le
promontoire à 32 mètres d'altitude. Sa construction
a été décidée vers 1573 ; elle est l’œuvre, comme
d’autres tours de Balagne, du maître maçon
Angelo Aicardo. Au cours de l’été 1584, elle
est endommagée lors d’une attaque par des « Turcs »
de la flotte d’Alger. Elle est alors réparée à peu
de frais. La tour de Lozzari est aujourd’hui ruinée
sur deux tiers de sa circonférence et presque sur la
moitié de sa hauteur. L’intérieur était totalement
comblé par des décombres qui formaient un vaste cône
du côté est. La tour est bâtie en majeure partie en
blocs de granit sans doute local. Toutefois, de
nombreux gros galets de serpentine ont aussi été utilisés. |
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LA TOUR DE LUMIU, appelée
aussi tour Lomellini (20260-Lumiu) : La tour de Lumio, au pied du mont Bracajo, se
dresse au au-dessus du village. Cette maison tour
en pierre de taille, entièrement
restaurée par son propriétaire, date de 1575. |
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LA TOUR DE LURI, appelée
aussi tour de Sénèque (20228-Luri) :
La tour de Luri
date du XVIème siècle. Édifiée sur un piton rocheux
à 564 m d'altitude, la tour est prise aux génois par
les Français en 1557. La tour domine l'ancien
couvent Saint-Nicolas qui fut utilisé comme
école dans les années 1970 puis transformé en gîtes
(Les Gîtes Sénèque).
Protégée depuis 1840, la tour
est classée Monument historique. |
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LA TOUR DE LUZZIPEU, ou torre mozza
(20214-Calenzana) :
La tour de Luzzipeu se trouve sur la commune de Calenzana,
au lieu-dit Luzzipeu, village rasé par les turcs au
XVIème siècle et à moins de deux km de la torre truccia. La
Torra Mozza correspondait directement avec sa
consœur par feux. Elle a été construite au XVIe siècle par les
génois lorsque ceux-ci ont mis en place un système de défense.
Au XIXe siècle, le Prince Pierre-Napoléon Bonaparte
construisit son lieu de résidence sur le terrain des ruines de
la Torre Mozza. |
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LA TOUR DE MACINAGHJU
(20247-Roglianu) :
Cette tour, aujourd'hui disparue, était située sur
la marine de Roglianu. Sa construction a été décidée
vers 1530 par les habitants des communes de Roglianu
et de Tominu. En 1617, ce sont deux habitants de
Meria qui en assurent la garde aux frais de la
communauté. A partir de 1759, la tour est au centre
des combats qui opposent les Corses et les Génois.
En 1765, elle est abandonnée par les Génois qui la
détruisent partiellement avant de se retirer. La tour se trouvait
probablement à l’embouchure du
ruisseau de Gioielli sur la partie sud du port actuel. |
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LA TOUR DE MARAGHIU, Ou tour de Calcinaghju
(20245-Galeria) : Cette tour qui se trouve
en haut de Maraghju, à 36 kms au sud de Calvi, sur
la commune de Galeria, dans la vallée du Marsulinu,
a été construite par les génois en 1552. La tour,
qui mesure 19 mètres de circonférence, était
destinée à défendre la côte des incursions
sarrazines.
Elle n'est plus aujourd'hui qu'une ruine
dont on ne distingue que la base. |
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LA TOUR DE MATA (20228-Luri) : Mata,
qui se trouve sur la commune de Luri, a été détruit
par les Sarrazins au cours du XVIème siècle. En
partie reconstruit mais victime de son isolement, il
a été définitivement abandonné au XVIIIème siècle.
Il ne reste aujourd'hui que des murs de pierre en
partie effondrés et un morceau de tour carrée qui
devait jadis assurer la défense du hameau. |
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LE FORT DE MATRA (20270-Aleria) :
La construction du fort de Matra
(ou fort d'Aléria) remonte à la période Génoise du
XIVème siècle. Un escadron de cavalerie y était
affecté, avec pour mission de surveiller les
territoires de l'arrondissement, la côte orientale
et la région des étangs côtiers. Son importance
militaire dérivait de sa position stratégique, au
sommet d'une colline surplombant la plaine environnante. Utilisé comme déport d'armes, il fut en partie
détruit par les Corses en 1729. Reconstruit, il accueillait en mars 1736 le roi
Théodore de Neuhoff . Le fort est ensuite devenu la propriété de la puissante
famille Matra, dont Marius Emmanuel, partisan des
génois, fut l'un des plus farouches opposant de
Pascal Paoli. Il fut tué le 28 mars 1757.
Le fort Matra est classé monument historique depuis
1962 et est la propriété du département de la Haute
Corse depuis 1979. En 1963, les environs du fort ont fait l'objet de
fouilles archéologiques sur le site antique d'Alalia (Aléria). |
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LA TOUR DE MERIA, ou tour de la marine
(20287-Meria) :
La tour génoise de Meria,
située à la marine de Meria, date du XVIème
siècle. En 1617, elle est gardée par deux
hommes aux frais de la communauté. Vers 1761, la
tour est occupée par les troupes de Pascal Paoli. En assez bon état, la tour ne présente
cependant pas un grand intérêt notamment en raison
d’une restauration maladroite..
Au village de Meria,
se trouve une belle maison avec son pont-levis, "U
Palazzu" qui a été restauré en 1975. |
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LA TOUR DE MICALONA, appelée aussi
Tour de l'Abbadia, de Falcunaghja, de Leccia Baiaccia
(20113-Olmetu) : La tour de Micalona a été construite vers
1597 près de Serra di Ferru sur le Pianu di Taravu
malgré l'opposition des habitants d'Olmetu qui ne
veulent pas participer aux dépenses. Ce sont les
seigneurs d'Istria qui sont chargés de son entretien
et de sa garde assurée par trois hommes.
La tour de Micalona est aujourd'hui une propriété privée située sur la
commune d'Olmetu. Classée au titre des
monuments historiques elle a fait l'objet d'une
restauration importante et a été entièrement
transformée en habitation de location estivale.
Le 13 février 2019, un incendie, d'origine criminelle a
détruit entièrement l'intérieur de la structure en bois de la tour. |
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LA TOUR DE MIOMU (20200-Santa Maria di Lota) :
La tour de Miomu, située sur la commune le scalu à Santa-Maria-di-Lota,
date du XVème siècle.En 1561, le gouverneur Gasparo
Cattanéo passe un accord avec les population de la
piève de Lota pour entreprendre la construction des
tours de Miomu et de Grisgione. En 1617, la tour est
gardée irrégulièrement par deux torreggiani et
entretenue par la pieve. En 1724, la tour n'est plus
utilisée que pour la surveillance des lieux
environnants car on y trouve de nombreuses cantines
pour stocker le vin à l'exportation.
En bon état de conservation,
la tour est inscrite Monument Historique par arrêté du 14 février 1927. |
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LES TOURS DE MORSIGLIA
(20238-Morsiglia) :
La commune de Morsiglia compte 6 tours et 8 hameaux. Au XVème
siècle, les habitants du Cap Corse élèvent
trente-deux tours pour se protéger. Ces tours de
guet sont souvent rondes. Celles de Morsiglia sont
carrées, édifiées par des notables. La plus
esthétique, située en haut du village, au lieu-dit
Pianasca est la tour de Saint-Jean.
Elle a 16 mètres de haut et des murs décorés de
trous de boulin. La tour fait partie des
quatre qui protégeaient le hameau de Pecurile.
Haute de seize mètres, elle est couronnée de
mâchicoulis soutenant une terrasse. Le tout est
construit en moellons de schiste liés par de
l'argile. La porte donne sur une terrasse aménagée
plus tardivement.
La tour, devenue propriété
privée, est inscrite à l’inventaire des monuments
historiques par arrêté du 30 janvier 1990. |
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LA TOUR DE MORTELLA (20217-Saint Florent) :
Cette tour génoise de 17 mètres de haut, construite sur trois niveaux et
située dans les Agriates sur la
commune de Saint Florent, a été construite de
1554 à 1555 par l'Amiral Andrea Doria.
Elle a assurer pendant deux siècles et demi un rôle
de surveillance et de protection primordial en ces
temps tourmentés de l'histoire de la Corse. En 1666,
sept personnes en assuraient la garde : un « Capo »
(chef), un bombardier et cinq soldats.
En 1760, la Mortella est bombardée et prise au génois
par les troupes paolistes.
En
février 1794, la tour est de nouveau assiégée et bombardée
durant 48 heures par
les troupes anglaises dont les navires mouillent
dans la baie de Saleccia. Impressionné
par la solidité de l'édifice,
l'Amiral anglais Nelson, fit construire plusieurs
tours identiques , encore visibles aujourd'hui, sur les côtes anglaises et
irlandaises, baptisées Mortello Towers. Seule une façade de la tour de Mortella qui est propriété
du Conservatoire du littoral, a pu être restaurée et inscrite
sur la liste des monuments historiques depuis 1991. |
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LA TOUR DE NEGRU (20217-Olmeta di Capucorsu) :
Construite en 1559 à l’initiative de la communauté
d’Olmeta di Capucorsu, la tour de
Negru se trouve sur la petite plage de galets noirs
du même nom. En 1617, la garnison de la tour était
composée de deux hommes payés en "pains" par la
communauté et la garde n'était assurée que la nuit. L’édifice construit sur deux niveaux,
d'une hauteur de 10 mètres, est demeuré intact de sa base
à la terrasse. Seuls quelques mâchicoulis ont
disparu. Cette tour a fait l’objet d’une restauration. |
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LA TOUR DE NONZA (20217-Nonza) :
La tour de Nonza est ici rappelée pour mémoire car
sa construction n'est pas de l'époque génoise mais
paoline. En effet , cette tour carrée, construit en
pierre et en schiste sur un rocher qui domine la mer
et le village de Nonza a été construite en 1757 à la
demande de Pasquale Paoli afin de surveiller l'entrée
du golfe de St Florent. Cette tour carrée a remplacé un édifice
précédant qui était le château de la branche de la
famille Gentile de Nonza ruiné par les troupes génoises. |
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LA TOUR D'OLMETU (20171-Monaccia d'Aullène) :
La tour d'Olmetu est une tour génoise
en ruine située sur le promontoire de Punta di
Caniscione.sur la commune de
Monacia-d'Aullène. Elle dépendait de la
juridiction de Bonifacio et a été édifiée à la fin
du XVIème siècle, dans le cadre de la politique de
développement de la pêche du corail sur la côte
sud-ouest et non plus, comme les tours précédentes
érigées au début du siècle, dans le cadre de la
défense du littoral contre les Turcs. Comme les
autres tours voisines, elle joua un rôle stratégique
au début du XVIIIe siècle en tant que poste avancé
de la citadelle de Bonifacio. Cette tour de granit,
de plan circulaire, est privée de l’habituelle
couronne de mâchicoulis. Elle offre en revanche une
défense renforcée du côté sud avec une bretèche
surplombant sa porte d’accès, située au-dessus du
cordon. L’espace intérieur a été divisé en deux
niveaux. Au premier se situent la cheminée et une
citerne. Une échelle donne accès au deuxième étage.
La sortie de l’escalier est couverte d’une guérite.
A sa gauche se trouve une bretèche couverte. Le
parapet comportait des créneaux et les merlons
étaient percés chacun de meurtrières carrées et ébrasées. |
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LA TOUR D'OMIGNA (20130-Carghjese) :
La tour d'Omigna construite entre 1605 et 1606 sous la direction
de Giacomo della Piana est une tour génoise en ruine située sur
la commune de Cargèse. C'est une tour ronde de
douze mètres de haut, à deux niveaux avec terrasse, construite à
l'extrémité de la punta d'Omigna durant la seconde
moitié du XVIème siècle. Elle faisait partie de la terre dite
des quatre tours et fut construite par les populations de
Paomia, Revinda et Salona, réfugiées à Rennu.
Autrefois appelée tour de Paomia, la tour d'Omigna a été le 27 avril 1731,
le dernier retranchement pour 127 Grecs attaqués par 2 500
Corses révoltés. Après trois jours de siège, ils réussissent à
se dégager et à rejoindre leur famille à Ajaccio. La tour d'Omigna est classée monument
historique par arrêté du 8 mars 1991. |
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LA TOUR D'ORCHINU (20130-Carghjese) :
La tour d'Orchinu est une tour génoise
en ruine située à une altitude de 172 mètres sur le promontoire de Punta
d'Orchinu sur la commune de Carghjese. Elle a
été construite en 1606 malgré les fortes réticences
des population des pievi environnantes. En 1617, la
tour est occupée par trois hommes
(un chef et deux soldats) de la garnison d'Ajaccio. Comme la plupart des autres
tours littorales, elle est gérée par les autorités
militaires françaises après 1796.
En 1857, en
exécution du décret impérial du 04 avril, la tour
est remise au service de l'Enregistrement et des
Domaines par le Génie militaire. |
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LA TOUR D'ORNETU
(20233-Petracorbara) :
Cette tour carrée du XVème siècle, située au centre du hameau de l'Ornetu a
été restaurée et transformée en habitation. L'Ornetu compte
également une autre maison forte dénommée tour de Piazzale. |
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LA TOUR DE L'OSTRICONI, dite aussi
tour de Porraghjola (20218- Pietralba) : Cette tour dominait
une des plus belles plages de Corse. Cette tour de l'Ostriconi
semble avoir été construite en 1573 au frais des communautés de
la pieve de Pietralba. En 1617, elle est gardée par un seul homme
payé en nature par les habitants de Palasca. Depuis 1724, la tour qui ne semble plus
avoir eu d'utilité est abandonnée. Aujourd'hui, il n'en reste plus qu'un tas de pierre. |
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LA TOUR DE
PADULELLA (20230-San Nicolau) : Cette tour, dont il ne reste plus aucune trace,
était située dans le hameau de Padulella sur la commune de San
Nicolao. Elle a été construite entre 1550 et 1565 à l'initiative
de Geronimo da Levanto, ingénieur au service de Gênes. En 1565,
la tour est soumise aux attaques des troupes de Sampiero Corso
en lutte contre Gênes qui s'en emparent et l'incendient.
Elle est reprise quelques jours plus tard par les génois et
remise en état. En 1582, elle est à nouveau l'objet d'une
importante campagne de restauration. En 1617, la tour est gardée
par deux soldats. Entre 1684 et 1688, elle est remise en état
par les notables et hommes d'affaires de Battisti. En 1760, la
Sérenissime République envisage de renforcer les défenses de ce
poste soumis aux attaques répétées des troupes de Pascal Paoli,
en lutte contre Gênes depuis 1755, et confie le soin à
l'ingénieur Domenico Policardi d'en dresser les plans. En 1764,
afin de la soustraire définitivement aux assauts ennemis, Gênes
ordonnera de la détruire en la faisant miner. |
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LA TOUR DE PAGANOSA (20218-Castifau) :
Construite en 1606, la tour Paganosa, domine
le village de Castifao. Cette maison-tour génoise
à deux étages avait une plate-forme de guet. Elle a été détruite
par un incendie au siècle dernier. En contrebas se situe une
grande maison dite "la caserne", également ruinée qui avait été
utilisée par les Génois en 1635. Deux autres tours auraient
existé à Castifao. |
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LA TOUR DE LA PARATA, dite aussi
tour de Sanguinare di Terra (20000-Ajacciu) :
La tour de La Parata est une tour génoise en ruine située sur la
commune d'Aiacciu, sur la côte ouest de la Corse.
La tour se trouve à une altitude de 55 mètres sur un promontoire
rocheux, la pointe de la Parata, au nord-est de l'archipel des
Îles Sanguinaires. La tour a été construite en 1550-1552
par Giacomo Lombardo agissant pour le gouvernement de l'Office
de Saint-Georges. En 1617, la tour est occupée par trois
soldats pris sur la garnison d'Ajaccio. En 1649, le chef de la
tour Agostino Ansaldo signale aux autorités le mauvais état de
l'édifice et sa pauvreté en armement. |
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LA TOUR DE PELUSELLA, appelée aussi Tour de Perusella ou
Tour provenzale (20167-Appietto) :
Cette tour génoise est bâtie sur la marine d'Appietto
au lieu dit Portu Provenzale, sur le col de Petraviva à la
pointe nord-ouest du golfe de Lava. Sa construction qui date de 1582 a été
voulue et décidée par les
populations de Cinarca, d’Appiettu, de Coggia et
par les autorités génoises. En 1617, la tour est gérée par Mario Ponte
et ses associés qui prélèvent pour sa garde des taxes sur le
bétail. En 1666, la tour est désarmée et en 1687, elle est abandonnée
malgré les protestations de la population pour sa remise en état. |
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LA TOUR DE
PETRA NERA (20200-San Martinu di Lota) : Cette tour, aujourd'hui complètement disparue
était située sur la marine de Petranera, commune de San Martinu
di Lota. Construite et achevée entre 1578 et 1580, elle a été
financée par les habitants de la piève de Lota. Lors d'une
visite des autorités en 1662, la tour n'est pas défendue. En
1708, elle est à l'abandon et n'a ni échelle ni porte. Réparée,
elle reste sans artillerie mais sa garde en est assurée par
quatre hommes payés par la communauté. En 1880, la tour apparaît
encore debout mais partiellement détruite. |
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LA TOUR DE PINARELLU
(20124-Zonza) :
La tour de Pinarellu est une tour
génoise située sur la commune de
Zonza. Achevée en 1591, elle fait
partie des huit tours de la juridiction de
Bunifaziu. Elle a dû être restaurée peu après
l’incursion turque de 1703. Son originalité vient de
ce qu’elle est, avec la tour de Porto, la seule tour
carrée du sud. C’est un ouvrage de plan carré
présentant un léger fruit à partir du cordon qui se
situait au milieu de l’édifice et dont il ne
subsiste que des fragments dans l’élévation Est. La
terrasse qui la domine est ceinte d’un parapet et
comporte une guérite dans l’angle sud-est. Dans
l’élévation Sud, la porte au-dessus du cordon est
devenue une large brèche. A l’intérieur, les
planchers ont disparu. L’appareil de blocs de granit
est percé, dans toutes les élévations, de trous de boulins. |
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LA TOUR DE PINU, ou Tour de Scalu, ou
Tour San Francescu (20228-Pinu) :
C'est une des premières tours ronde édifiées au
début du XVIème siècle sur une petite colline
surplombant la marine de Scalu.
Elle est aujourd'hui partiellement
ruinée.
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LA
TOUR DE PORRAGGIA (20215-Vescovato) : Cette tour située à
l'embouchure du Golo n'existe plus. Construite vers
1540, elle est gravement endommagée en 1544 en
raison de sa proximité avec le Golo et semble avoir
été consolidée vers 1549 pour être à nouveau gardée.
En 1724 la tour sert à se protéger des épidémies. Sa
date de destruction est inconnue. |
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LA
TOUR DE PORTICCIOLU, (ou Tour de Cagnanu (20228-Cagnanu) : Cette
tour, aujourd'hui entièrement rasée, était située
sur la marine de Cagnanu et dominait le petit port
Porticciolu où se trouvaient de nombreux magasins.
En 1617, sa garde était assurée par deux hommes de
Cagnanu payés par la communauté. En 1724, elle
correspond avec la tour de Zenopito à Capraîa. Après
la conquête de 1796, la tour est gérée par les
autorités militaires Françaises.
Le 14 novembre
1857, en exécution du décret impérial du 4 avril
1857qui affecte au service des Ponts et Chaussées
les anciennes tours, la tour est remise au service
de l'Enregistrement et des Domaines par les chefs du
Génie militaire. |
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LA TOUR DE PORTO (20150-Ota) :
La tour de Porto a été construite en 1552. Elle se situe à 45 mètres
d'altitude sur un rocher dominant l'embouchure du
golfe de Porto. En 1617, la tour est gardée par
trois hommes pris sur la garnison de Calvi. Elle est
équipée d'un canon de cinq arquebuses et de deux
mousquets. Après 1756, la tour passe aux mains des
paolistes. A partir de 1796, comme la plupart des
autres tours du littoral, elle est gérée par les
autorités militaires françaises.
La tour de Porto,
aujourd'hui propriété du département de la Corse-du-Sud,
est protégé et classé aux Monuments historiques par
arrêté du 22 juin 1946. Son entrée est payante et
accueille une exposition sur les fortifications des rivages corses. |
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LA TOUR DE PRUNETE, ou Tour de Scalu
Vecchiu (20221-Cervioni) :
Cette tour génoise, située sur la commune de Cervioni a
été construite vers 1580 par l'entrepreneur Giacomo
Compiano. En 1580, la tour passe sous la
direction du Bastiais Pietro Giovanni Casella. En
1617, la garde de la tour est assurée par deux
soldats de la garnison de Bastia. Abandonnée vers
1670, la tour est de nouveau occupée par un habitant
d'Ortale d'Alisgiani et son fils qui en obtiennent
la garde pour six ans moyennant travaux. En 1756, le
commissaire général Doria décide de laisser la tour
aux mains des paolistes considérant qu'elle est
indéfendable car en mauvais état et dépourvue d'une
citerne. Pascal Paoli la fera remettre en état. Inscrite à l'inventaire général du
patrimoine culturel en 2003, elle a été transformée
depuis en maison à usage d'habitation pour la
location estivale. |
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LA TOUR DE PUNTA D'ARCU
(20290-Borgu) :
La construction de cette tour carrée aujourd'hui
oubliée, a été ordonnée par le commissaire général Nicolo
Grimaldi en 1574. La tour se trouve sur la commune
de Borgo, au lieu dit Punta d'Arcu, un bord
de mer inhabité au sud de l’étang de Chiurlinu, sur
l'antique site de la colonie romaine de Mariana.
Les communautés de Vignale, Borgo et Lucciana sont
donc appelées à un effort financier en vue de cette
construction dont l’urgence est reconnue comme
vitale en raison des invasions barbares fréquentes. En 1575, la tour tombe
en ruine et d'importants travaux sont enfin réalisés
en 1585. En 1617, la tour est gardée par deux
soldats pris sur la garnison de Bastia. En 1761, les
Génois la font sauter pour
éviter qu'elle ne tombe aux mains des Paolistes. |
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LA TOUR DE ROCCAPINA
(20100-Sartène) :
Surplombant la plage du
même nom et situées sur la commune de Sartène , on aperçoit une tour posée sur un éperon rocheux.
Cette tour génoise encore debout mais en mauvais
état qui date du XVIIème siècle s'élève sur trois
niveaux traditionnels : base aveugle, étage percé
d'une porte, et terrasse. Les mâchicoulis de la
couronne sont remplacés par des bretèches. A
l'intérieur, la pièce du premier étage est couverte
d'une coupole. Un puits descend dans la citerne. Sur
la terrasse, la guérite d'escalier a disparu. La tour est inscrite Monument historique.
Son édification est projetée dans un document de
1573 qui dresse le programme de la dernière tranche
de construction des tours du littoral. La tour
n'était plus gardée au début du XVIIIème siècle.
Le lion de Roccapina :
Le fortin qui couronne la tête du lion, vestige
d'une enceinte fortifiée médiévale, n’est plus qu’une ruine posée su un rocher
que la nature a sculpté pour lui donner la forme
d'un lion. |
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LES TOURS DE ROGLIANU
(20247-20248-Roglianu) :
Rogliano ne compte pas moins de six tours, dont deux
ruinées et une forteresse :
- LA TOUR DE LA PAROCCHIA (ou
tour Franceschi) : C'est
une tour ronde, bâtie au XVème siècle. En très bon
état, elle se dresse au centre du hameau de
Bettolacce. Propriété d'une personne privée, l'édifice fortifié
est classé Monument historique par arrêté du 4
novembre 1935.
- LA FORTERESSE SAN
COLOMBANU :
Ce château médiéval ruiné est situé à environ 150
mètres au sud-ouest du hameau de Vignale, sur une
petite crête à 357 mètres d'altitude, dominant tous
les environs. Appelée aussi Castellacciu San Columbanu,
il a été construit à la fin du XIIème siècle sur
l'emplacement d'un ancien ermitage du même nom créé
au VIIème siècle.
- LA TOUR BARBARA
ou tour du Cap, appelée aussi tour San Colombanu ou
Tour Barbara du nom de Barbara Da Mare, fille de
Giacomo Santo II, est une tour carrée du XVIème
siècle. située au hameau de Vignale. La tour est
aujourd’hui une propriété privée.
- LA TOUR DE QUERCIOLI
: Le hameau de Quercioli, situé au nord-ouest de
Bettolacce est dominé par une tour carrée
aujourd'hui ruinée. Il possède une autre tour
génoise ronde en très bon état ainsi qu'une chapelle
du XVIIème siècle dédiée à San Roccu.
- LA TOUR D'OLIVO :
Olivu, situé à l'ouest de Bettolacce, est pourvu de
deux tours carrées, l'une en ruine, l'autre habitée
est
"enchâssée" entre deux maisons.
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LA TOUR DE SAGONE (20160-Vicu) :
La tour génoise de Sagone est donnée pour construite
à la fin du XVIème siècle, à la même époque que les tours d'
Omigna, Orcinu, Cargèse et Capu Rossu. Cette
tour de guet littorale est située à l'ouest de
l'anse ou baie de Sagone sur la commune de Vico.
Le 21 avril 1763, la tour de Sagone qui domine Scala di
Savona (port de Sagone), gardée par les Génois pour
protéger le transport des bois d'Aitone,
est attaquée et prise par les Corses. Le 1er mai 1811, une escadre anglaise
attaque trois navires français embossés au fond de
la baie de Sagone. De l'artillerie était installée
sur la plate-forme supérieure de la tour et une
batterie construite à ses pieds. Après moins de deux
heures de combat, les salves anglaises ont eu raison
de la résistance française. La tour n'a pas subi de
dégâts lors de cette bataille.
La tour de Sagone est donnée
comme en bon état de conservation et est
inscrite Monument historique. |
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LA TOUR SAINT-JEAN (20238-Morsiglia) :
Au 15e siècle, époque à laquelle les Caporali, représentant des communes,
s'entredéchirent, les habitants du Cap Corse élèvent trente-deux tours pour se protéger.
Ces tours de guet sont souvent rondes. Celles de Morsiglia sont carrées, édifiées par les
notables pendant la période de transfert de
souveraineté de Pise à Gênes. La tour de Saint-Jean
fait partie des quatre qui protégeaient le hameau de
Pecorile. Haute de seize mètres, elle est couronnée
de mâchicoulis soutenant une terrasse. Le tout est
construit en moëllons de schiste liés par de
l'argile. La porte donne sur une terrasse aménagée
plus tardivement.
La tour Saint-Jean est aujourd'hui une propriété privée. |
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LA TOUR DE SALECCIA (20220-Monticellu) :
La décision de construire cette tour a été prise en
1579 mais son édification n'a eu lieu qu'en 1583. Cette
tour génoise en ruine dont il ne reste que la base,
est située à la pointe de Saleccia sur la commune de Monticellu.
En 1617, la tour était gardée irrégulièrement par
deux hommes payés en denrées alimentaires par la
population de Speloncatu.
Au cours du
XVIème siècle plusieurs tours ont été érigées sur le
littoral balanin (Caldanu, La Pietra, Pianosa,
Lozari, Spanu) par la République de Gênes pour
endiguer les attaques des pirates de Barbaresques. |
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LA TOUR DE SAN BENEDETTU, ou
Tour
de Cala Rossa (20137-Lecci di Portu Vecchju) :
La tour de San Benedettu qui à été construite vers
1590 est une tour génoise
située sur la commune de Lecci à la Punta di Benedettu, au
nord du golfe de Porto Vecchio. En 1617, elle compte une
garnison de 3 hommes. En 1650, la tour est attaquée
et brûlée par les Turcs en même temps que celles de
San Cipriano et de Fautea. Après 1796, la tour est
gérée par les autorités militaires françaises. En
1857, elle est remise par décret au service de
l'Enregistrement et des Domaines par le chef du
Génie militaire. Les vestiges de
cette tour se trouvent sur une propriété privée. |
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LA TOUR DE SAN CIPRIANU
(20137-Portu Vecchju) :
Dominant le golfe de Porto Vecchio, la tour de San Ciprianu est une tour
carrée construite vers la fin du XVIème siècle. Vers
le milieu XVIIème siècle, elle est attaquée par les
Turcs. Les défenseurs sont capturés et l'édifice est brûlé en
même temps que les tours d'Isola dei Corsi (Pinarellu)
et de de Fautea. En 1617, la tour compte une
garnison de trois hommes. En 1724, elle est donnée
comme tour d'État. La tour est composée d'un
étage et d'une plateforme avec une citerne à la
base, le tout à demi ruiné.
Par arrêté du 24 janvier 1995,
la tour est inscrite aux Monuments Historiques. |
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LA TOUR DES SANGUINAIRES, ou
Tour de Sanguinare di Mare (20000-Ajacciu) : Cette tour se trouve
sur l'île dite de Mezzu mare. Sa construction, demandée d'ailleurs par les ajacciens, a été
motivée par les attaques répétée des Turcs qui
viennent s'y installer régulièrement en faisant de
nombreuse prises sur la population des environs.
Construite vers 1590, sur le principal îlot des
Sanguinaires, elle a été financée en partie par les
habitants de la seignerie de La Rocca.
En 1597, la tour, que l'on
appelle "le fort", est dotée d'une citerne,d'une
église et d'une plus petite tour. En 167, 6 soldats
pris sur la garnison d'Aiacciu en assurent la garde.
En 1672, lors d'une visite, on constate que la tour,
qui a pris la foudre, est en mauvais état. En 1724,
cette tour, qui domine un petit port, est donnée
comme tour d'Etat. On y trouve encore 5 soldats. |
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LA TOUR DE SAN PELLEGRINU
(20213-Penta di Casinca) :
A 1,3 km au nord de l'embouchure du Fium'altu,
s'élève la tour génoise de San Pellegrinu.
Cette tour, dont il ne reste que la base, est située sur la commune de Penta Di Casinca
et date du milieu du XVIème siècle.
En 1582, le génois Gregorio Carmandino, chargé
d'inspecter les tours érigées sur la côte est de
l'île, entre Solenzara et Bastia, signale qu'elle
est équipée d'une arquebuse à mèche et d'un fauconneau. En 1760 elle sera complétée de fortifications
entourées d'un fossé. En 1761, le gouvernement de Gênes, soucieux de
renforcer la défense de cette place menacée par les
troupes du général Pascal Paoli, charge l'ingénieur
Pierre de Cotte de l'élaboration de nouveaux plans. Ce projet ne sera pas exécuté, Gênes décidant en
1762 de miner le fortin afin qu'il ne tombe pas aux
mains des "rebelles". |
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LA TOUR DE SANT'AMANZA, ou
Tour de Capicciolu (20169-Bonifaziu) :
La tour de Sant'Amanza
est une tour génoise construite à une hauteur de 125
mètres sur la pointe de Serra di Capicciolu en 1620
à la demande des anciens de Bonifacio. En 1724, cette tour qui domine
un petit port est donnée comme tour d'État. On y
trouve un chef et deux soldats. Le 14 novembre 1857, en
exécution du décret impérial du 04 avril 1857 qui
affecte au service des Pont et Chaussées les
anciennes tours, la tour de Sant'Amanza est remise
au service de l'Enregistrement et des Domaines par
les chefs du Génie militaire. Elle est donnée comme composée
d'un étage, d'une plateforme avec une citerne à la
base, le tout tombant en ruine. |
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LA TOUR DE SANTA MARIA
(20247-Roglianu) :
La tour génoise de Santa Maria Della Chiapella
a été construite en 1548 sur des rochers affleurant
la mer. Sa situation géographique, au bout du Cap
Corse, lui a conférée un rôle historique important,
lieu de nombreux échanges et rencontres avec les
turcs. Elle fut partiellement détruite en 1794 suite
à une attaque de la flotte anglaise dirigée par
Nelson. Alors que la façade Nord de la tour est
totalement effondrée, sa façade Sud, ainsi que la
guardiola au sommet, sont en excellent état. Compte tenu de
cet effondrement partiel, la structure interne de la
tour se révèle parfaitement sous certains angles.
La
tour qui appartient à la Collectivité Territoriale
de Corse et est inscrite Monument Historique depuis
1991 et a été consolidée pour éviter son effondrement. |
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LA
TOUR DE SANTA SEVERA (20228-Luri) : Située sur la marine de
Luri, cette tour aujourd'hui disparue, avait été
construite vers 1550. Après les guerres Franco-Turcs,
la tour est gérée par les habitants de Luri. En 1584
et 1587, la tour e et pillée par les turcs. En 1617,
elle est gardée par deux hommes de Luri payés par la
communauté. En 1713, la tour est très abîmée et
considérée comme pratiquement inhabitable. Quelques
améliorations y sont apportées. En 1724, elle est
encore gardée par la population. En
1857, la tour est remise au service de
l'Enregistrement et des Domaines |
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LA TOUR DE SCALU, ou Tour Fabiani
(20220-Isula Rossa) :
La tour du Scalu tient son nom de cette famille de notables
qui la fit construire au XVIIème siècle sur un
terrain lui appartenant. Cette tour existait bien avant la
construction du port de L’Île-Rousse
par Pascal Paoli et servait à entreposer les récoltes. Plus tard,
elle a servi à entreposer du sel qui arrivait des
salines provençales. Le sel permettait alors de
percevoir une recette fiscale importante :
la gabelle. Le 5 avril 1731, la tour est prise par
les Corses en révolte contre Gênes. Paoli la fit
consolider pour protéger le Palazzu.
Mais la tour, reprise par les troupes françaises le
25 mai 1769 est réquisitionnée et devient la
poudrière militaire. Le 2 août 1778, la foudre
frappe la tour poudrière et provoque une gigantesque
explosion, détruisant une partie du quartier. La
tour fut reconstruite, réduite de deux mètres, pour
servir à nouveau de poudrière.
En 1900, les
bâtiments militaires sont rachetés par la
municipalité. En 1943, la tour sert peu de temps de
prison pour des détenus soupçonnés de collaboration.
Restaurée en 2012, elle a servi de salle
d’exposition de vestiges découverts lors de fouilles
archéologiques sous-marines. |
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LA TOUR DE SENETOSA (20100-Sartène) :
La tour de Senetosa, située sur la commune de
Sartène, a été construite tardivement, au
début du XVIIème siècle pour protéger le cap du même
nom. Elle est de plan circulaire, recouverte
d’enduit et entourée de 8 mâchicoulis espacés d’un
intervalle régulier. Comme toutes les tours génoises
de Corse, elle se compose de deux niveaux et d’une
terrasse : le premier niveau contient une citerne
recueillant les eaux de pluie et le second niveau la
salle de vie des gardiens. Un escalier intérieur
permet d’atteindre la terrasse d’observation
entourée de mâchicoulis. |
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LA
TOUR DE SISCU, ou Caaiuola, Porraggiola, Torricella
(20233-Siscu)
: Cette tour construite vers 1550, était située sur
une éminence rocheuse sur la plage de Siscu. En
1558, la tour passe sous contrôle français. En 1569,
les populations de Siscu et de Pietracorbara
demandent à ce qu'elle soit reconstruite ou tout au
moins réparée car elle a été détruite par les
français. en 1617, la tour est gardée par deux
habitants de Siscu auxquels viendront s'ajouter
trois hommes supplémentaires pour en renforcer la
surveillance. En 1796, elle est gérée par les
autorités militaires françaises. Le 14 novembre
1857, la tour est remise au service de
l'Enregistrement et des Domaines.
De la Tour
de Siscu, il ne reste que des ruines, à peine visibles
sur la falaise qui domine, à 30 m d’altitude, la
route de Cap entre la sortie Nord de la marine de Siscu et le site du Manoir Santa Catalina. |
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LA TOUR DE SPANU (20260-Lumiu) :
La tour de Spanu est une tour génoise
en ruine située sur la commune de Lumiu.
Elle se trouve sur le promontoire de
Punta Spanu à une hauteur de 25 mètres
au-dessus de la mer. Seule la partie inférieure de
la tour est encore visible. La tour semble avoir été
construite vers 1530. En 1617, la tour de Spanu est
détruite et la population d'Occi emploie un gardien
qu'elle rémunère en "pains". En 1724, la tour est
signalée comme détruite en partie. En novembre 1857,
elle est remise au service de l'Enregistrement et
des Domaines par les chefs du Génie militaire. |
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LA TOUR DE SPONSAGLIA, ou tour de La Rondinara
(20137-20169) :
La tour de Sponsaglia est une tour
génoise construite en 1617 et située à la frontière
entre les communes de Bonifacio et de Porto-Vecchio.
Elle est alors gardée par trois hommes. En 1640 la
tour est attaquée par les Turcs qui s'en emparent
ainsi que de ses défenseurs. En 1724, la tour est
signalée comme en mauvais état et donnée comme tour d'Etat.
La tour de Sponsaglia, comme
la plupart des autres tours littorales, est gérée
par les autorités militaires françaises au lendemain de 1796. Il n'en reste aujourd'hui que la base. |
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LE FORTIN DE TIZZANU
(20100-Sartène) :
Au hameau de Tizzanu, commune de
Sartène, à partir d'une
tour génoise édifiée au XVIème siècle s'est
déployée, dans la deuxième moitié du XVIIIème
siècle, à la demande de l'intendant de Corse, une
enceinte cantonnée de quatre tours circulaires. A
l'intérieur de cette enceinte court un chemin de
ronde. L'accès à cet ensemble fortifié est commandé
par une porte surmontée d'un linteau monolithe,
percée dans le mur d'enceinte. Le fortin ruiné de
Tizzanu défendait l'entrée de la Cala di
Tizzanu, un petit port abri pour les
pêcheurs locaux.
Situé aujourd'hui sur une
propriété privée, le fort est inscrit au titre des
Monuments historiques. |
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LA TOUR DE TOGA, dite aussi tour des Minelli
(20200-Bastia) :
La tour de Toga
a été construite vers
1580 sur la marine de la piève de Pietrabugnu à la
suite d'un accord des communautés des pièvi de
Pietrabugnu et de Cardu et les travaux ont été
financés par la levée d'une nouvelle taxe. En 1656,
la tour qui sert surtout pour la surveillance des
cultures n'est gardé que par une seule personne
choisie parmi les habitants. En 1724, la tour, qui
n'a plus d'utilité est abandonnée.
De nos jours, il ne subsiste plus aucune trace de cette tour. |
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LA TOUR DE TOLLARE (20275-Ersa) :
Cette tour construite en 1573 est située tout au
bout du Cap-Corse en face de l'île
de la Giraglia dans le petit village de Tollare. La
base de l’édifice est quasiment dans l’eau. De par
sa situation, sur une pointe rocheuse, elle occupait
une position militaire stratégique en Méditerranée.
Cette tour de guet et communiquait avec les tours en
vue de la Giraglia et d’Agnellu.
Jusqu'en 1930, la tour de Tollare comportait deux
niveaux et se terminait par une terrasse coiffée de
mâchicoulis et équipée d’une guardiola.
Aujourd'hui, la tour est en bon état mais
elle a fait l’objet dans les années 1970 d’une
rénovation maladroite. Crépie au ciment, sa partie
supérieure n’a pas été reconstituée, ainsi elle n’a
pas retrouvé son aspect d’antan. |
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LES TOURS DE TOMINU (20248-Tominu) :
Sur la commune de Tominu, au hameau de
Poghju, deux tours ont été édifiées
aux XVIème et XVIIème siècle afin que la
population puisse se défendre contre les pirates
barbaresques qui razziaient les côtes de l'île. Des
feux allumés sur les terrasses sommitales
permettaient de signaler, d'une tour à l'autre,
l'approche de leurs navires :
. La tour ronde,
au centre du hameau mesure 12 mètres de haut et est
en bon état de conservation.
- La tour carrée
qui mesure 11 mètres de haut a été restaurée et
transformée en habitation.
Un passage en voûte
rejoint les deux tours. |
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LA TOUR DE TRUCCIA, appelée aussi tour d'Amandolella ou turraccia
(20214-Calenzana) : Cette tour
construite vers 1549 est située sur un piton rocheux
à environ 340 m de la côte, dans un lieu abandonné au nord
de Galeria, sur la commune de Calenzana. Elle faisait partie
du dispositif de défense mis en place par les génois
et était en relation directe avec la Torre Mozza,
située près de 2 km plus bas à Luzzipeo et protégeait la
plaine de Fiuminale et de Marconcellu. En 1724, elle
est signalée comme en partie détruite. De ses 301
mètres de haut qui dominent le château de Luzzipeu,
il ne reste plus que des ruines, sur les falaises
abruptes au-dessus de la mer.
En ce qui concerne la Torra Mozza, celle-ci est décrite comme un simple
magasin et n'avait aucune fonction de guet.
La Torre Truccia est accessible
en moins de 20 minutes (1,5 km), via un sentier qui part du lieu-dit
Mansu, près de la D81b.
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LA TOUR DE TURGHIU, ou tour de Capu Rossu
(20115-Piana) :
La tour de Turghju est une tour génoise
construite en 1608. Elle est située sur la commune
de Piana et se trouve à une altitude de 330
mètres au sommet de la pointe du Capu Rossu qui
forme la limite sud du golfe de Porto. Le sommet de
la tour est accessible par un escalier
extérieur qui mène à une salle, puis par un autre
escalier intérieur très étroit, dégradé et sombre,
qui mène à la plate-forme du sommet de la tour.
Considérée comme abandonnée
depuis 1715, cette tour, est aujourd'hui ruinée. |
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LA
TOUR DE VECCHIAIA (20217-Saint Florent) : Cette tour été située à 5 km
au nord de San Fiurenzu, à la punta Vecchiaia. Son
emplacement n'est plus visible aujourd'hui. Édifiée
en 1580 après la guerre de Sampiero, sa construction
est financée par les communautés environnantes sauf
par Barretali qui possède sa propre tour. Son
entretien était assuré par un droit d'anctrage. En
1604 la tour est visité par les autorités qui
constatent qu'elle est en très mauvais état et font
exécuter d'importants travaux. En 1617, trois
soldats composent la garnison de la tour. En 1708,
sans échelle et sans porte, la tour semble
abandonnée et elle n'est plus gardée par la
population. En 1724, elle n'a plus aucune fonction.
En
1942, elle n'est pas comprise dans l'inventaire des
bâtiments car elle demeure introuvable. |
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LA TOUR DE LA VETRICE
(20200-Bastia) :
Édifiée sur les hauteurs de Cardu au
XIIIème siècle, la bâtisse a été le siège de
plusieurs épisodes de l’histoire insulaire. Cette
tour fut le témoin d'affrontements entre corses et
génois au cours du XVIème siècle. La Vetrice
est située non loin du cimetière génois, nommé ainsi
car datant de la période ou seules les familles
d'origine génoise s'y faisaient inhumer.
De nos
jours encore, les descendants de ces familles y ont
leur dernière demeure. Un particulier, qui l’a
acquise à la fin des années soixante-dix, l’a
restaurée et l’occupe aujourd’hui. |
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LA TOUR DE VIGNALE (20240-Ghisonaccia) :
La construction de la tour de Vignale fait partie
des obligations faites à Bartolomeo Invrea et à son
représentant Bartolomeo Cibo Peyrano en échange de
terres. Construite vers la fin du XVIème siècle sur la
commune de Ghisonaccia, la tour est déclarée non
gardée, hors d'usage et détruite en 1617 malgré les
protestations des populations qui rappellent
qu'elles ont donné de nombreuses terres en
contrepartie et qu'il y a rupture du contrat alors
que l'emphytéote est désormais Ugo Fieschi et que,
soit il remet la tour en état, soit il doit
restituer les terres.
Les vestiges encore
visibles sont proches de la plage de Vignale, près
des marais d'Erba Rossa au lieu dit Pinia. |
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