En Corse, les affaires de disparitions impliquant des enfants sont inexistantes.
Les disparitions inquiétantes concernent généralement des adultes.
Ces disparitions sont signalées généralement à quelques
lignes avec une photo, une description physique et une
date dans le journal local.
Les recherches sont rarement entamées immédiatement car
il faut aux services de police et de gendarmerie des
raisons objectives d'inquiétude. Mais, pour Les
proches plongés dans l'angoisse, chaque heure qui passe
est déterminante.
Voici quelques cas de disparitions mystérieuses qui,
malgré de longues recherches n'ont
pas été résolus à ce jour :
Sophie ARNOULT
Cette jeune fille de 23 ans, avait décidé en cette fin
d'été de 1985 de partir en randonnée en Corse avec son
compagnon originaire comme elle Montbéliard.
Le 4 septembre, en fin d'après-midi, de cette première journée de marche
dans la région de Capo di Feno, à 14 kilomètres
d'Ajaccio, les deux randonneurs font une halte. Le
compagnon de Sophie, moins endurant, est fatigué et de
plus, il s'est fait une entorse à la cheville. Sans
téléphone portable à l'époque, Sophie décide de le
laisser sur place pour aller chercher de l'aide. On ne
la reverra jamais.
Plus de 200 militaires ratisseront le maquis survolé également par
hélicoptère... en vain
Finalement, une
information judiciaire sera ouverte pour séquestration
et enlèvement. Après de nombreuse perquisitions et de
multiples auditions, aucun indice ne permettra
d'apporter des éclaircissement sur cette étrange
disparition. Sophie s'est évaporée dans le maquis de Capo di Feno.
40 ans plus
tard, en 2025, le mystère entourant la disparition de
Sophie demeure inexpliqué.
Ses parents, Jacques et Josette Arnoult,
ont remué ciel et terre pour retrouver leur fille. La disparition a quelque
chose d’inacceptable. D’intolérable », avoue Josette
Arnoult. La vie doit
continuer.
Ralf WEGNER
En 1999, Ralf Wegner, un Allemand de 28 ans séjournait
avec deux amis dans
un camping des gorges de la Restonica.
Le 29 août
1999, les trois amis vont récupérer un autre ami à
l'aéroport d'Ajaccio. Tous les quatre se sont ensuite rendus à
Corte, au camping « U Sognu », où ils séjournaient
pendant leurs vacances.
Dans l'après-midi,
Ralf Wegner est allé faire son jogging seul.
Vers 19h30,
les quatre amis se sont ensuite rendus à Corte pour dîner. Deux
d'entre eux sont rentrés au camping
vers minuit.
Plus tard, vers 2h, Ralf et son ami restant ont également pris le
chemin du retour vers le camping. En chemin, ils ont
rencontré quatre Français avec qui ils ont discuté.
Une
demi-heure plus tard, Ralf décide de rentrer seul. Il
est à seulement 300 mètres du camping mais il n'y
arrivera jamais.
A ce jour, la
disparition de Ralf Wegner demeure inexpliquée.
Hubert BOIRON
Hubert Boiron, ancien agriculteur isérois de 82 ans,
faisait partie d’un voyage organisé en Corse par
la FDSEA, avec sa femme, pour fêter leurs noces
d'or. Le groupe de 49 retraités avait débarqué
le 16 septembre 2013 à Calvi. Le mercredi 18
septembre, après être passés par Porto, les
touristes arrivent à Ajaccio vers 14 heures et
débutent la visite de la cité impériale,
accompagnés d’une guide, par une visite de la
Parata, puis celle de la grotte de l'Empereur.
Ils font ensuite un tour dans la vieille ville,
avec un passage devant la maison Napoléon. Vers
17h40, le groupe quitte la rue Bonaparte pour
rejoindre, en file indienne, le car qui est
stationné à la gare routière et maritime. Le
groupe se scinde alors en deux à cause de
travaux présents le long de la chaussée. Au
moment de reprendre les bagages pour se rendre à
l’hôtel du golfe, l’épouse d'Hubert Boiron se
rend compte de son absence et rebrousse chemin
pour le retrouver. En vain. Hubert Boiron est
introuvable depuis.
Hubert Boiron
n'avait ni l'adresse de l'hôtel ni celle du restaurant
où le groupe devait dîner.
Les premières recherches et l’étude de la vidéo
surveillance ont permis de savoir que vers 20h30, il
vait été vu par des vigiles sur le quai d’embarquement
du port de commerce, auxquels il aurait demandé s’ils
n’avaient pas croisé un groupe, leur expliquant qu’il
devait le rejoindre au restaurant puis à l’autocar.
Ce même soir, une salariée de la SNCM, affirmait l’avoir
empêché de monter à bord du Daniel Casanova car il
n’avait pas de billet. Il lui avait indiqué qu’il devait
rejoindre son groupe dans le restaurant du navire puis
redescendre à la fin du dîner. Selon elle, Hubert Boiron
ne semblait pas être en possession de l’ensemble de ses
moyens.
Un an et demi
de recherches et une affaire classée
Un important dispositif de recherches avait été mis en
place. De nombreuses personnes ont été auditionnées, des
recherches avec des chiens ont été entreprises, près de
quatre-vingt plongées ont été effectuées. Mais le
retraité n’a jamais été retrouvé et l’affaire a été
classée sans suite en avril 2015.
Mais la famille a décidé de ne pas abandonner. La fille
et la petite-fille d’Hubert Boiron se rendent
régulièrement dans l’île et ont pris contact avec une
association, l’ARPD, Assistance et Recherche
Rhône-Alpes, fondée en 2003, qui intervient auprès des
familles touchées par la disparition d’un proche.
La disparition d'Hubert Boiron réside jusqu'à présent
dans les annales des mystères irrésolus. Cela pose
question, comment un homme a-t-il pu disparaître en
quelques minutes, alors qu'il marchait dans les rues
d'Ajaccio ?
Depuis, sa famille multiplie les appels à l'aide pour
que l'enquête soit relancée. Elle a porté plainte contre
X pour que le dossier reste ouvert. Une instruction a
été ouverte au tribunal de grande instance d'Ajaccio.
Au triste jour anniversaire de sa disparition, le
mystère reste entier.
Daniel PERRET GENTIL
Daniel Perret Gentil est un banquier Suisse de
Courtelary, dans le canton de Berne. Il est âgé de 57
ans et est père de trois enfants. Il est venu seul en
Corse pour faire de la montagne.
Le 7 juillet
2014, il part faire une randonnée sur le GR20 qu'il
connait bien.
Il devait
regagner la Suisse où l'attendait sa famille le samedi
12 juillet. Mais le randonneur n'a jamais pris l'avion
du retour.
Le jeudi 10 juillet, Daniel Perret-Gentil adresse deux
SMS, à sa compagne, en Suisse, pour l'avertir d'un
changement d'itinéraire dû au mauvais temps, et le
second, pour la rassurer en lui disant qu'il est dans un
refuge et qu'il mange désormais une omelette en buvant
une bière. C'est ce que rapportent ses proches.
Le Vendredi 11 juillet, sa carte de crédit atteste qu'il
se trouve au col de Vizzavona où il a diné et passé la
nuit.
Le samedi matin
encore, après avoir laissé son sac à dos à l'hôtel,
Daniel Perret-Gentil aurait été vu à la gare de
Vizzavona vers 9h, pour prendre un train pour Corte. Un
sac qu'il ne passera pourtant jamais récupérer.
Le 12 juillet,
un avis de disparition est émis.
Au cours des
recherches, avant que son téléphone ne cesse d'émettre,
les gendarmes vont localisé sa présence dans les
environs d'Aleria à 50 kilomètres de Corte.
Une page Facebook a été créée par ses proches, qui ont
lancé un appel à témoignage.
George HECHT
Le samedi 19 juillet 2014, George Hecht, un touriste
américain de 70 ans, arrive à Calvi par avion. Il passe
sa première nuit à Calenzana qui est le point de départ
de sa randonnée sur le GR20 qu'il compte parcourir
jusqu'à Ajaccio où il a réservé une nuit à l'hôtel
Napoléon pour le lundi 28 juillet avant de prendre
l'avion du retour le lendemain.
C'est donc à Calenzana que George Hecht sera vu pour la
dernière fois. Il ne se présentera jamais à l’hôtel ni à
l’aéroport.
Les recherches vont se multiplier pour retrouver George
Hecht. Les gendarmes vont enquêter dans toute la Balagne
à la recherche du moindre indice. Sans succès.
A force de réunir des témoignages, les enquêteurs ont
cependant pu établir que Georges Hecht aurait réalisé
une partie de la première étape du GR20 en compagnie
d'un groupe de touristes polonais. Ces vacanciers
racontent avoir réalisé le début du parcours avec lui,
durant environ trois heures. Au bout d'un moment,
Georges Hecht leur aurait dit de continuer sans lui, car
il marchait plus doucement qu'eux. Ceux-ci auraient
refusé de le laisser, mais il aurait insisté en leur
promettant de les rejoindre à la prochaine étape. Le
groupe est arrivé vers 16 heures. Mais lui n'est jamais
arrivé. Les vacanciers évoquent également le fait qu'il
portait un sac chargé.
Pourquoi Georges Hecht n'est jamais parvenu au refuge ?
Est-il tombé, emporté par le poids de son chargement ?
S'est-il éloigné des sentiers, se perdant dans la nature
?
Le plus étonnant reste que malgré les recherches
soutenues des équipes du PGHM (peloton de gendarmerie de
haute montagne) - qui ont pris grand soin de vérifier
chaque zone où il aurait pu chuter - et celles des
enquêteurs de la BR de Calvi - qui ont recueilli un
maximum de témoignages dans les refuges et ont diffusé
au mieux la photo du disparu - personne n'a eu aucune
nouvelle de lui. De quelque manière que ce soit.
Aurait-il fait une mauvaise rencontre? Est-il simplement
encore en vie ? Plus le temps passe, et plus les
interrogations deviennent inquiétantes.
Les membres de la famille du disparu, qui s'étaient
déplacés en Corse pour le rechercher, sont désormais
retournés aux États-Unis, dans l'attente de nouvelles de
l'enquête, quelles qu'elles soient.
En attendant, le pire, pour ses proches, reste cet
énorme point d'interrogation : ne pas savoir.
Kevin VANNESTE
Le vendredi 14 septembre 2018, Kevin Vanneste, un jeune
belge âgé alors de 29 ans, est parti seul pour parcourir
le GR20 en Corse .
Son retour en Belgique était planifié le jeudi 27
septembre 2018, mais il n’a pas embarqué dans l’avion du
retour.
Depuis, il reste introuvable. a disparu. Aucun
signal GSM n'a été détecté et aucune transaction
bancaire n'a été tracée.
Les autorités françaises ne considèrent pas la
disparition comme inquiétante.
L'enquête menée par le parquet de Bastia est toujours en
cours, la justice et les services de gendarmerie en
charge du dossier se refusent donc à toute déclaration
officielle. Ce que l'on sait, c'est que le dimanche 16
septembre 2018, le jeune belge de 30 ans est vu pour la
dernière fois à la cathédrale Sainte Marie de Bastia.
Après avoir parlé avec le prêtre, il laisse ses affaires
en indiquant à ce dernier qu'il part faire le GR 20 et
qu'il viendra récupérer son sac plus tard. Plus personne
ne le reverra.
Les recherches, appels à témoin et avis de recherches
lancés de la Corse à la Belgique s'enchainent sans
succès. Les semaines, les mois passent et toujours
aucune trace du jeune homme. Disparition volontaire ou
encore accident toutes les pistes restent ouvertes
encore aujourd'hui nous dit-on. Il faut dire que
l'absence d'éléments matériels et le grand flou qui
entourent cette disparition compliquent le travail des
enquêteurs. La mère de Kevin Vanneste, Lilium Velghe,
affirme ne pas perdre espoir et va reprendre ses
recherches dès le début octobre. Presque 2 ans après
jour pour jour, elle a décidé de venir s'installer en
Corse pour continuer les recherches elle-même et obtenir
des réponses.
Les lettres envoyées par le bourgmestre au président
français Emmanuel Macron et au ministère de l'Intérieur
sont restées sans réponse. La ville de Marcq-en-Baroeul,
jumelée à celle de Kuurne, souhaite contribuer à
débloquer la situation. "Par sympathie pour Kuurne et
pour la famille. Nous sommes liés dans les bons comme
les mauvais moments", a réagi le maire Bernard Gérard,
qui a également écrit au ministre de l'Intérieur
Christophe Castaner.
Le fait est que Kevin Vanneste est majeur. "Cependant,
le 15 septembre, une dispute a éclaté à Bastia entre
Vanneste et un restaurateur. Kevin Vanneste venait
demander de l'aide et à manger. La police a même dû
intervenir et a constaté que l'homme était affaibli.
Raison de plus pour considérer sa disparition comme
inquiétante. C'est incompréhensible. Sa famille mérite
mieux", ajoute le maire. Ce dernier contactera également
le procureur de Lille et le préfet du département.
Francis Benoit espère que la pression mise sur les
autorités françaises porte
Serge GUALANDI
Le lundi 27 mai 2019, en milieu de
matinée, la gendarmerie est informée que Serge
Gualandi, âgé de 47 ans, employé municipal à La Porta, a
mystérieusement disparu.
Il a été vu pour la dernière fois le dimanche 26 mai à
13h00 et son véhicule a été retrouvé stationné sur le
parking de l’église de La Porta
Malgré de nombreuses recherches, dans le village et ses
alentours, effectuées par des effectifs de la compagnie
de gendarmerie de Bastia, l’hélicoptère gendarmerie et
de nombreux bénévoles faisant partie de la famille, des
amis et de la population locale, il demeure
introuvable.
Une enquête de disparition inquiétante a été ouverte
sous la direction de la brigade de Penta di Casinca avec
le concours de la brigade de recherche de Bastia.
Avec l’autorisation du parquet, les enquêteurs
sollicitent un appel à témoins et souhaitent que toutes
les personnes ayant croisé ou aperçu la personne
recherchée, depuis lundi 27 mai se fassent rapidement
connaître à la brigade de Penta..
Dominique DEGOUGE NICOLAI
Dominique Degouge Nicolai, originaire des
Fougerêts dans le Morbihan, vivrait six mois de l’année
en Corse,.à Polveroso, est âgé de 67 ans.
Le mardi 11 juillet 2023, avec un petit groupe, il
décide d'effectuer une petite randonnée jusqu'à la
grotte des résistants à Porri, en Castagniccia.
Mais il fait chaud ce jour là et le groupe préfère faire
demi-tour. Dominique Degrouge Nicolai choisi cependant
de continuer. On ne le reverra plus.
C'est seulement après quelques heures que, sans
nouvelles de lui, ses proches signalent sa disparition.
Dès le lendemain, une battue avait été organisée par des
habitants de la Castagniccia et en présence d'élus,
venus en appui du dispositif mis en place par la
gendarmerie. Le disparu portait sur lui
son téléphone portable et une montre connectée, selon sa
famille. Il portait des vêtements verts.
Quatre
jours après, Dominique Degouge-Nicolai est toujours
introuvable.
L'inquiétude devient plus vive à mesure que les jours
passent. Les recherches ont repris ce vendredi 14
juillet à l'aube avec des équipes cynophiles et le
renfort d'un chien Saint-Hubert, un animal pisteur de la
gendarmerie.
Danielo BOSCOLO
Daniel Boscolo, âgé de 65 ans,a disparu le mardi
1er août 2023 en milieu d'après-midi, alors qu'il
revenait d'une randonnée aux cascades de Punta Pinzuta,
dans la région de Conca, en Corse-du-Sud, en compagnie
de sa femme. Ce n'est que vers 17 heures
que cette dernière, s'apercevait de la disparition de
son époux.
La gendarmerie, qui effectue toujours des recherches sur
le terrain, a lancé un appel à témoin.
Le parquet d'Ajaccio a ouvert une enquête pour
disparition inquiétante.
Pierrot BIANCONI
Pierre Bianconi est un footballeur français né le 16
novembre 1962 à Bastia, et disparu Disparu
mystérieusement le 29 décembre 1993 dans la même ville.
Ce jour-là, sa voiture est retrouvée sur le port de
Bastia, et le jeune homme de 32 ans ne donnera plus
signe de vie. Cette histoire intervient dans un contexte
bien particulier en Corse, frappée par une montée
significative de la violence.
Lorsque la nouvelle de sa disparition est connue, la
rumeur, très vite, se faufile de porte en porte. A
Bastia et dans toute la Corse, on ne parle alors que de
cet énigmatique dossier. La rumeur, toujours elle, évoque des
liens étroits avec le milieu nationaliste, le MPA
(mouvement pour l’autodétermination) en particulier, et
même des connexions avec le banditisme.
Pierrot Bianconi a-t-il été victime d’un règlement de
comptes ? Pour quel motif obscur ? Sa disparition, sans
traces, porte tout de même une signature, celle des «
pros ». On n’a jamais retrouvé son corps, ni aucune
arme. Pas de témoignages non plus. Le silence, rien que
le silence.
Partie de rien, l’enquête des policiers
n’aboutit nulle part. Le crime parfait?
Ange Antoine AGNETTI
Le vendredi 16 août 2024, en fin d'après midi, Ange
Antoine Agnetti, un restaurateur Ajaccien de 41 ans,
disparait mystérieusement à Campo un village situé à 36
kilomètres d'Ajaccio. Proche de personnes
défavorablement connues de la justice, Ange-Antoine Agnetti n'a jamais été condamné. Reste à savoir si le
mobile de son enlèvement est relié à ses affaires et à
ses fréquentations.
Ses proches avaient donné l'alerte le lendemain. Le
chien spécialisé, deux jours après la disparition et un
matin où il avait plu, avait juste marqué la voiture
d'Ange-Antoine Agnetti, garée à 300 m du village de
Campo sans dénicher de piste, garé à proximité de deux
chemins de chasse et de pêche qu'il avait l'habitude
d'emprunter.
Les clés de contact étaient posées sur une roue et son
téléphone portable dans l'habitacle.
L'enquête, rapidement ouverte le 18 août 2024 pour
"disparition inquiétante" et a été requalifiée à la
suite des investigations et une information judiciaire
contre X a été ouverte ce jeudi 23 août 2024 par le
parquet d’Ajaccio, notamment pour "enlèvement" et
"séquestration". La piste criminelle est désormais
privilégiée.
Après les recherches terrestres et dans les airs,
notamment avec un hélicoptère et un drone à caméra
thermique, c'est donc bien la piste criminelle que
suivent les gendarmes de la section de recherches et les
enquêteurs de la PJ, co saisis.
Les battues organisées autour du village de Campo ont
toutes échoué. Les villageois avaient cherché dès le
premier jour cet habitué de la montagne, suspectant un
accident. Sa famille avait déclaré qu'Ange Antoine
Agnetti était parti à la chasse ou à la pêche, mais il
ne manquait ni canne ni fusil lors la perquisition. Le
quadragénaire n'avait plus fait signe dès 14 h le 16
aout et devait dîner le soir avec sa compagne selon
l'avocate de cette dernière, Me Marie Hélène Casanova-Servas
qui a fait part de l'angoisse ressentie par la famille.
Les premiers éléments montraient des indices d'un jeu de
piste impossible à suivre.
( Résumé à partir d'extraits de différents
journaux de l'époque )
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