Bibliographie Livre d'or ***
 

 

 

D'AUTRES BANDITS CORSES

Vous pouvez écouter sur cette page un extrait de la chanson "Les bandits d'honneur" interprétée par Antoine CIOSI

 

Combien sont-ils dans la montagne, dans le maquis, à s'opposer avec un farouche entêtement, aux autorités ? ; combattent-ils une cause politique ou défendent-ils leur propre cause ? ; sont-ils bandits d'honneur ou bien voleurs de grands chemins ?.

 

Il est assurément bien difficile de juger objectivement ces hommes qui pour diverses raisons se sont mis un jour au ban de la société. Certains, nourris de l'exemple d'un de leur proche, ont dès l'enfance décidé d'embrasser la "profession": "Quand je serai grand, je serai bandit." Au berceau déjà, on leur chantait cette berceuse :

"Quand plus tard tu auras grandi,

Tu sauras bien porter les armes,

Et ni voltigeurs ni gendarmes

Ne pourront te causer d'alarmes.

Alors, si le coeur t'en dis,

Tu seras un fameux bandit".

 

Le bandit corse n'est redoutable que pour ses ennemis personnels.

Et d'ordinaire, avant de les frapper, il les fait prévenir d'avoir à se tenir sur leurs gardes. Il leur donne le plus souvent un avertissement par ces paroles : "Si le soleil te découvre, mon plomb t'atteindra !"
D'avance il fixe le nombre de ses victimes; puis sa tâche remplie, il va chercher à l'étranger un repos qu'il ne peut trouver dans sa patrie. On en a vu qui, sur la terre d'exil, ont embrassé avec une ardeur remarquable la cause des opprimés.


La cruauté de certains bandits n'a pas de limites.

Le 13 octobre 1911, pour une haine de famille qui depuis 23 ans et qui a déjà été la cause de 21 assassinats dans le canton de Vescovato, Dominique Sanguinetti, Timothée et Pascal Peretti se mettent à quatre avec Augustin Paterni pour surprendre et abattre à coups de fusil le sieur Pétrignani, qui se rendait à Bastia précisément pour préparer ses papiers on vue de fuir l'île et leurs poursuites.

 

En mai 1912, la jeune Marie Castelli est fusillée dans les rues de Carcheto par le bandit François Marie Castelli parce qu'elle ravitaillait l'occupant d'une maison dont il faisait le siège. La malheureuses agonisa 18 heures sur le seuil sans que nul osât la secourir. Quand les gendarmes arrivèrent, ils ne trouvèrent personne pour fabriquer le cercueil, et durent hâtivement enfouir le triste cadavre enveloppé dans un drap.

 

Le même mois, le bandit Dominique surprend, auprès d'une fontaine de la montagne de Loreto, le très jeune berger Masseï qu'il a voué à la mort. 17 bergers et bûcherons armés de pistolets et de haches sont aux côtés du jeune homme mais sur l'ordre du bandit ils s'écartent et le laissent seul avec l'enfant que le misérable force à s'agenouiller avant de le fusiller à bout portant.

 

Le 21 août 1912, à Lumio, Sauveur Suzzoni, jeune berger de 19 ans, se jette sur Jean Cardoni âgé de 60 ans et le perce de 17 coups de couteau parce que le vieillard s'était plaint de voir sa propriété dévastée par ses chèvres.

 

Le 17 septembre 1912, à Venzolasca, pendant que le maréchal ferrant Joseph Borgetti ferre un cheval, Jean-Thomas Paoli le tue d'un coup de fusil tiré de derrière le mur faisant face à l'atelier.

Deux mois auparavant, au même endroit, un certain Finaltieri avait été assassiné dans des conditions semblables... Rivalité de bandits.

On pourrait multiplier ainsi les exemples sanguinaires qui furent commis de sang froid. Pour résumer cette vague de violence, notons que pour ce seul mois de mai 1912, 16 assassinats ont été commis en Corse !

 


 

 SERAFINO

 

Dans la province de Vico, une jeune fille avait été séduite. Le coupable, pour se soustraire aux engagements qu'il avait contractés, voulut contester la paternité qui lui était attribuée. A cet effet, il s'adressa à un bandit du nom de Serafino, originaire d'Ota, qui, à celte époque, jetait l'épouvante dans la contrée. Il pria Serafino de le tirer d'embarras en se déclarant l'auteur de la grossesse de Fiordispina.
Repoussant avec indignation une pareille ouverture, Serafino dit au séducteur : "Tu es mon parent ; si tu as une offense à venger, je m'associe à ta vengeance ; mais jamais je ne consentirai à me faire l'instrument d'une noire calomnie, et je t'aurais déjà puni de m'en avoir fait la proposition, si des liens de parenté ne m'attachaient à toi. Va, ajouta-t-il, et puisses-tu échapper au châtiment que tu as mérité ; désormais, je ne te protège plus contre tes ennemis, et souviens-toi qu'en Corse, ce n'est jamais impunément qu'on déshonore une femme".

Quelques jours après, Fiordispina tuait son séducteur. Il y eut cela d'étrange à cette occasion, que les premiers regrets donnés à la victime diminuèrent singulièrement lorsque l'on vint à connaître la conduite du bandit, sur lequel se portèrent dès lors toutes les sympathies.

 

Jugé cependant indésirable dans l'île, le bandit Serafino, surnommé "le roi de la Balagne",  bénéficiera de la part du ministre de la Justice d'un passeport pour l'Amérique mais il refusera de partir en affirmant : "Je préfère mourir jeune dans mon pays que vieux en Amérique." Il continuera ses "exploits" dans la région de la Balagne en compagnie de deux autres bandits : Massoni Jean Xavier et Arrighi. 

Le second Empire décida enfin de prendre le banditisme à bras-le-corps et dès la fin de 1852 la campagne commença par la capture des trois « vengeurs » Serafino, Massoni et Arrighi, qui furent abattus dans leur caverne du Niolo après avoir fusillé eux-mêmes cinq gendarmes.

 


 

 MASSONI Pierre-Jean

  De Marignana

 

En 1848, en Balagne, Massoni, originaire de Marignana, vient finir sa vie errante de Bandit. Après avoir sévi dans la région de Vico et dans le Niolo. Il se mêle aux Bergers de Balagne et du Filosorma et participe à la violente poussée des troubles agraires que les gendarmes tentent de réprimer.

Massoni est un ancien soldat du 24ème de ligne et il a également servi comme gendarme dans la 17ème légion. A ce titre, il a une solide expérience pour déjouer les pièges qui lui sont tendus et pendant trois ans il va encore tenir le maquis en se faisant le protecteur des bergers mais aussi des marins qu'il défend contre la compagnie maritime Valéry. "Les bandits, déclare le sous-préfet de Calvi, enjoignent aux négociants d'îsula-Rossa, sous peine de mort, de ne plus embarquer de marchandises sur les bateaux à vapeur pour favoriser les équipages de la marine à voile...".

Massoni, à la manière de Théodore Poli, devient le chantre des revendications sociales et rançonne les gros propriétaires. il finit cependant par tomber dans une embuscade tendue par les gendarmes le 13 juin 1851.

 

 

 

 

 

 

 


 

 TRAMONI Ghjuvan'Battista, dit BRICU

 

Revenu du service militaire en 1892, il tue Thomas Tramoni , le père d'une jeune fille dont il avait demandé la main et qui le refusa pour gendre.

Craignant des représailles de la part des parents de sa victime, il tire sur le fils aîné du pauvre Thomas Tramoni, le blessant grièvement.

Le 14 décembre 1901, au col de Suara,  Bricu tue le voiturier Dominique Bucchini coupable seulement de transporter le mobilier de ses adversaires qui quittent l'arrondissement de Sartène.

Quelques jours plus tard, sa folie meurtrière le pousse à assassiner d'un coup de fusil, à Mela, le petit fils de Thomas Tramoni à peine âgé de 7 ans.

Abandonné par ses proches, poursuivi par ses ennemis, Bricu sera tué près de Borivoli le 12 mai 1903.

 


 

 GIUDICELLI Francescu Ghjuvanni

De Sera di Fiumorbu

 Il prend le maquis de 1828 à 1836.

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 MATTEI Ceccu (1885)

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 ORNANO Camillu

  Terrorise les cantons de Zicavo et de Santa Maria Sicchè de 1815 à 1829.

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 Les frères ANTONA

De Frasseto

  Rapine et extorsion. Une prime est offerte pour leur capture en 1846.

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 ARII Ghuvan Antò

De Loreto

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 ACHILLI, COLOMBANI, BARTOLI

  Sévissent et rackettent dans le Fium'Orbo.

 


 

 BARTOLI Jean

 

Jean BARTOLI, dit Manaccia, 45 ans, est le chef d'un trio de malfaiteurs qui terrorisent la région de Fiumorbo six ans durant. Il voue une haine sans nom envers Pierre Chiari, lequel avait osé le faire traîner devant un tribunal de police pour de simples contraventions. Le 25 avril 1895, Bartoli et ses sbires l'enlèvent pendant qu'il dormait, l'attachent à un arbre près du moulin de Taviano avant de lui crever les yeux, de lui couper la langue et de l'émasculer.

Bartoli sera arrêté et guillotiné le 11 mai 1897.  Ses complices furent abattus lors de l'arrestation.

 


 

 GIACOMONI Ignazio

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 BORGHELLO

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 CIPRIANI

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 COLOMBANI Jean-Antoine

     


 

 STEFANINI Agostinu dit Tortu

 

Racket, enlèvements. Il permet l'élection du maire de Sari-d'Orcino en 1841

Il sera tué par les voltigeurs corses en 1842.

 


 

 TORRE Jean-Baptiste (1909 - ?)

 

Né à Lopigna le 27 mai 1909, à 22 ans, il déserte le 6ème régiment d'infanterie coloniale au Maroc pour rejoindre son cousin germain, François Caviglioli au maquis.  Le 20 octobre 1930, il abat Ange Siméon. Le 17 août 1931, lors du braquage de tout un village, tue le garagiste Guagno. Le 02 novembre 1931, il abat le maréchal des logis Tomi et le gendarme Klein et blesse grièvement le lieutenant Noeuveglise et le gendarme Soyer.

Accusé de plusieurs meurtres, dont ceux de plusieurs gendarmes à Balogna, il sera guillotiné place Notre-Dame à Bastia le 13 avril 1934.

 


 

 MICAELLI Felix, dit FELICCIOLO (1887-199?)

D'Isolaccio di Fiumorbo

Bandit d'honneur

 

La région du Fiomorbo est à l'époque connue pour la violence de ses Vendetta; Certaines ont décimé jusqu'a vingt cinq membres d'une même famille. Inspirant la terreur, des bandits, comme Jean-Antoine Colombani, faisaient en politique la pluie et le beau temps.

Félix MICAELLI, né le 16 juillet 1887, originaire d'Isulacciu di Fiumorbu, pourtant, n'était pas de ceux là. C'était le type même du Bandit d'honneur dont l'histoire commence à peu près de la même manière que celle de Gallocchiu. Comme il l'écrira lui même dans ses mémoires, la mauvaise fréquentation de son cousin germain Leonetto Bartoli, dit Manaccia, l'avait entraîné sur mauvaise pente.

 

A dix huit ans, il enlève, contre son gré, Marie-Antoinette Santelli, une jeune fille de seize ans qu'il aime, afin d'en faire sa femme. Cette dernière réussit cependant à s'enfuir mais son père porte plainte pour enlèvement de mineure, contre Félix Miacaelli et son cousin Leonetti qui ont pris aussitôt le maquis. Au cours de leur fuite vers Palneca, Leonetti tue quatre personnes dont un gendarme.

En 1907, Leonetti exécute sauvagement trois ouvriers qui ont par leur témoignage contribué à envoyer dix ans plus tôt son père à la guillotine.

Le 27 février 1908, terrorisé par les agissements de son cousin devenu particulièrement dangereux et tyrannique, Micaelli, fini par l'abattre et parvient à quitter la Corse pour l'Argentine d'où il est expulsé quelques mois plus tard en raison de sa situation irrégulière.

De retour à Marseille, il s'engage dans la légion étrangère sous un faux nom. Excellent soldat, apprécié de ses supérieurs, il est destiné à une carrière prometteuse. Mais le hasard veut qu'il soit reconnu par un compatriote. Contraint à nouveau de fuir par peur d'être dénoncé, il rentre en Corse et reprend le maquis où il y mènera dès lors une vie sans histoire, fuyant les histoires et tout ce qui porte un uniforme.

Respecté de tous, il intervient comme "paceru"dans les familles en discorde. Pour vivre, il devient surveillant des exploitations fromagères et forestières. En 1914, quand la guerre éclate, il est volontaire pour partir au front (lettre au directeur du journal Le Petit Bastiais) mais sa demande est rejetée. Il devient cependant un précieux "auxiliaire" de la justice en remettant les déserteurs à la police et en participant au maintien de l'ordre dans sa région du Fiumorbu.

En juin 1917, croyant avoir affaire aux gendarmes, il abat par erreur Riziero Pagliai, un ouvrier italien qui rentrait la nuit tombée à son domicile. Il se repentira de cette "douloureuse erreur" en s'en expliquant dans une lettre que publie le 20 juillet 1917, le journal le petit Bastiais.

En 1926, le poète Maistrale intervient même pour lui demander son appui afin de protéger contre le vol la perception de Prunelli di Fiumorbo.

En 1932, Micaelli est âgé de 45 ans. Il est toujours au maquis, jouit de l'estime de la population et ne fait plus jamais parler de lui au point qu'on ne saura jamais ce qu'il est devenu.

Ainsi fut la vie de ce bandit d'honneur, qui vécut une existence surprenante entouré de ses 3 femmes et de ses nombreuses maîtresses.

 


 

 AGOSTINI Pompée

De Prunelli Di Casaconi

 

Le 28 avril 1827, à une heure du matin, les brigades de Lucciana, commandées par le brigadier Grimaldi, étant à la recherche du bandit Pompée Agostini, de Pruuelli , de Casaconi, et embusquées près de Crocicchia au lieu dit Pitricci, aperçurent un individu armé auquel elles ordonnèrent de s'arrêter et qui fit feu sur cette troupe. Les gendarmes ripostèrent et se mirent aussitôt à la poursuite de l’agresseur , qu’ils trouvèrent à environ cent pas de là, couché sur le ventre, ayant son fusil près de lui et qui était au moment d’expirer. On alluma du feu et le mourant fut reconnu pour être le contumax Agostini susmentionné, qui avait reçu une balle dans la poitrine. La mort de ce bandit est un événement heureux pour le canton de Casaconi où il exerçait continuellement d’horribles vengeances. Agostini avait été condamné à la peine capitale, pour meurtres, par arrêts des 4 janvier et 19 septembre 1810, et 8 novembre 1822.

(Journal de la Corse du 06 mai 1827).

 


 

 MOZZICONACCI Dominique dit Cantaretto

D'Olmeto

 

Le 10 mai 1827 vers 7 heures du matin, la gendarmerie de Sartène et celle de Sainte Marie Sicché sont en poste sur la commune lorsque le détachement du brigadier Soletti, ayant aperçu un individu armé qui fuyait, lui cria de s’arrêter : celui ci fit feu sur eux, mais n’atteignit personne ; poursuivi dans différentes directions, il fut poussé, vers midi sur le détachement que commandait le gendarme Graziani. Cet individu, s'étant aperçu qu’il était entre deux postes de gendarmerie, se disposait à faire feu lorsque, le gendarme Carlotti et les voltigeurs Corses Arrighi et Bonavita, de la 4ème compagnie, le prévinrent et l’étendirent mort sur la place. Ces deux voltigeurs, sous les ordres du caporal Delfini, avaient joint la gendarmerie dans la matinée. Le contumax qui a été détruit dans cette battue est le nomme Dominique Mozziconacci, dit Cantaretto, berger, d Olmeto, condamné à dix ans de réclusion , pour vol, le 22 juillet 1819. Il avait, depuis lors, blessé plusieurs gardes champêtres, arrêté et volé des voyageurs sur la route d’Ajaccio à Sartène, et fait feu sur la gendarmerie en diverses rencontres.

(Journal de la Corse du 19 mai 1827).

 


 

 MARIANI François dit Peverone

 

Le "Journal du Département de la corse" écrit dans son numéro 50 du 11 décembre 1818 que Le bandit Mariani François, dit Peverone, forçat libéré, auteur de plusieurs assassinats, est tué par le caporal Grimaldi des voltigeurs corses. Ce bandit continuait à inspirer la terreur dans toute la région depuis sa sortie du bagne.

 


 

 BENEDETTI

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 CIAVALDINI Antoine

  Auteur de12 assassinats

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 BOCOGNANO François

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 GASPARINI Natale

  Devient bandit en 1920

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 SCAPOLA Ghjuan' Baptista

   Devient bandit en 1830 jusqu'en 1846

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 Les freres RIBETTI

De Casevecchie

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 RICCIARDI Don Luiggi

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 BASTIANESI Francescu

D'Ucciani

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 NEGRONI Ghjuliu

Rival de Gallochio

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 GERMANI

Inspire la terreur en Castagniccia

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 BASTIANI Antone

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 ROGNONI Gaetano

De Venaco

 


 

 SAROCCHI François

  De Rusio

 

Né en 1792 à Rusiu (Haute Corse), Sarocchi a été, au cours de ses nombreux exploits, condamné 15 fois dont 4 fois à la peine de mort.

En 1824, les autorités lui délivrent un passeport italien pour quitter la Corse mais il préfère rester pour venger son ami Ancino guillotiné à Bastia.

Le 24 janvier 1824, avec ses complices, Pascal Gambini et Jeean-Baptiste Torre, il tente de capturer le bourreau Louis Simaliot mais ce dernier réussit à s'échapper tandis que son aide Martin Alvida reste prisonnier de ses ravisseurs. On retrouvera son corps quelques jours plus tard dans les environs de Furiani.

Les trois bandits seront arrêtés quelques jours plus tard et Sarocchi sera finalement guillotiné sur la place Saint Nicolas par Simaliot lui même le 31 mai 1825.

 


 

 MORETTI Joseph Marie dit Fiascone

 

Le 25 juin 1828, Le sergent Olivieri, commandant le détachement de la 1ère compagnie des voltigeurs Corses stationnée à Tox, arrondissement de Corte, a arrêté, au lieu dit Lotina, situé entre Tox et Tallone, Joseph Marie Moretti, dit Fiascone, sous mandat d'amener pour complicité d’assassinat. Moretti était était en compagnie du bandit Garrelli, de Castagneto, qui malgré la poursuite des voltigeurs parvint à leur échapper en abandonnant Moretti et une partie de son bagage.

 


 

 CASANOVA

D'Evisa

 

En compagnie des frères Multedo, il est l'auteur de plusieurs assassinats. Condamné par contumace à perpétuité, il est contraint de prendre le maquis. Il sera abattu en 1827  par les voltigeurs dans la région du Fiumorbu, à Poghju di Nazza.

 


 

 GAMBINI Pasquale

 

Avec son frère Ghjuvan Andria, en 1821, ils sont responsable d'un triple assassinat sur des gendarmes pris en embuscade. Un an plus tard, ils attaquent la gendarmerie de Piedicroce.
Ils seront condamnés à mort 7 fois par contumace.
Dans l'impossibilité d'éradiquer le crime, la justice préfère se débarrasser de ses bandits.
En 1823, avec GALOCCHIO, Pasquale bénéficie d'un sauf-conduit pour quitter la Corse.

 


 

 GIOVANNI Pietro  (1859-1899)

 

Pietro Giovanni est né en 1859 à Sartène. 

Le 4 mai 1884, il prend le maquis à la suite d'un vol de 725 F à main armé accompli avec son frère Jean-Paul.

Le 9 septembre 1884 il commet son premier meurtre en assassinant le nommé Jean Bartoli.

Le 21 septembre 1884, il assassine François Michelangeli et tente le même jour de tuer Joseph Furioni.

En 1898, avec le meurtre du gendarme Luciani,  il a déjà à son actif 15 assassinats.

Puis les meurtres s'enchaînent...

Un jour, le pied blessé, son chien ayant été tué, le bandit se présente chez prete Bastianu, curé d'un petit village perdu dans la montagne du Sartenais, pour lui demander l'hospitalité. Le curé, accepte de l'aider et lui passe la soutane. Pendant plusieurs jours, Petru Giovanni servira la messe et se comportera en vrai serviteur de Dieu. Quand son pied fut guéri, le bandit abandonna sa soutane, reprit sa cartouchière et son fusil puis s'en retourna au maquis non sans avoir assuré l'abbé de sa protection et de sa reconnaissance éternelle.

Après avoir terrorisé et racketté toute la région pendant plus de 15 ans, le 16 novembre 1899, il est finalement tué durant son sommeil d'une balle en pleine tête, dans une bergerie près de Conca, par le père de la jeune fille qu'il était venu séduire.

 


 

 SANGUINETTI Domenico

De Vensolasca

 

Déserteur de l'armée à Toulon en 1909, retourne se réfugier en Corse et s'engage activement dans la vendetta de Venzolasca.

 


  GALEAZZI

 

Le 13 septembre 1895, le bandit Galeazzi est tombé dans une embuscade que lui dressèrent les brigades de Sartène et de l'Ortolo. Adossé à une chêne, et le fusil en main, il fut pris et désarmé par quelques gendarmes, alors que d'autres le couchaient en joue. (L’ECHO DE LA GENDARMERIE NATIONALE)

 


 

 BERNARDINI

 

Dans la nuit du 18 au 19 septembre 1895, après une embuscade de trois jours, la brigade de Saint-Laurent, sous la direction du commandant de la section, réussissait à cerner, dans une maisonnette, le bandit Bernardini, sous mandats d'arrêt, .pour tentative de meurtre suivi de viol sur une jeune fille.

Aux premières sommations faites par la gendarmerie, Bernardini répondit par un coup de fusil qui, heureusement, n'atteignit personne. Les gendarmes, après avoir enfoncé les volets d'une fenêtre, ripostèrent à coups de revolver, et le bandit, qui avait encore pu décharger trois nouveaux coups de son arme, toujours sans résultat, tomba foudroyé, atteint de plusieurs balles.

Aussitôt la mort-connue, dès réjouissances", publiques eurent lieu, car les habitants n'osaient plus, tant il était craint, vaguer librement à leurs affaires. (L’ECHO DE LA GENDARMERIE NATIONALE).

 


 

  ROBAGLIA

 

Le 25 août 1935, c'était le nommé Robaglia, sous mandat d'arrêt pour tentative d'assassinat, qui était arrêté à son domicile, après une perquisition très minutieuse, alors qu'il se croyait à l'abri dans un coffre du grenier.

Cette arrestation, due au flair et à l'intelligence du gendarme Salini, fait honneur à ce militaire ainsi qu'à ses camarades de la brigade de Sainte-Lucie-de-Tallano. (L’ECHO DE LA GENDARMERIE NATIONALE).

 


 

 Jules Felix AMBROSI, dit FELICCIONE

 

23 ans. Abat Charles Gavino le 31 juillet 1825. Tente de se suicider en s'ouvrant les veines des pieds et des bras deux jours après sa condamnation, mais les plaies ne sont pas assez profondes pour être mortelles.

Se pend en cellule le 23 septembre 1827.

 


 

 SANTA LUCIA

 

Un autre bandit, le redoutable Santa Lucia, accourut des premiers aux cris d'indépendance que poussa l'Italie. Il combattit en brave pour chasser les Autrichiens; mais lorsque ses excès commis par les défenseurs de la Péninsule amenèrent les Français sous les murs do Rome, Santa Lucia se souvint qu'il était lui-même Français, et il brisa aussitôt son épée.

Son père avait été tué dans une querelle, par un jeune homme du même pays, disait-on ; et Sainte-Lucie était resté seul avec sa soeur. C'était un garçon faible et timide, petit, souvent malade, sans énergie aucune. Il ne déclara pas la vendetta à l'assassin de son père. Tous ses parents le vinrent trouver, le supplièrent de se venger ; il restait sourd à leurs menaces et à leurs supplications.

Alors, suivant la vieille coutume corse, sa soeur, indignée, lui enleva ses vêtements noirs afin qu'il ne portait pas le deuil d'un mort resté sans vengeance. Il resta même insensible à cet outrage, et, plutôt que de d'accrocher le fusil encore chargé du père, il s'enferma, ne sortit plus, n'osant pas braver les regards dédaigneux des garçons du pays.

Des mois se passèrent. Il semblait avoir oublié jusqu'au crime et il vivait avec sa soeur au fond de son logis.

Or, un jour, celui qu'on soupçonnait de l'assassinat se maria. Santa Lucia ne sembla pas ému par cette nouvelle ; mais voici que, pour le braver sans doute, le fiancé, se rendant à l'église, passa devant la maison des deux orphelins.

Le frère et la soeur, à leur fenêtre, mangeaient des petits gâteaux frits quand le jeune homme aperçut la noce qui défilait devant son logis. Tout à coup il se mit à trembler, se leva sans dire un mot, se signa, prit le fusil pendu sur l'âtre, et il sortit.

Quand il parlait de cela plus tard, il disait : "Je ne sais pas ce que j'ai eu ; C'a été comme une chaleur dans mon sang ; j'ai bien senti qu'il le fallait ; que malgré tout je ne pourrais pas résister, et j'ai été cacher le fusil dans le maquis, sur la route de Corte."

Une heure plus tard, il rentrait les mains vides, avec son air habituel, triste et fatigué. Sa soeur crut qu'il ne pensait plus à rien.

Mais à la nuit tombante il disparut.

Son ennemi devait le soir même, avec ses deux garçons d'honneur, se rendre à pied à Corte.

Ils suivaient la route en chantant, quand Santa Lucia se dressa devant eux, et, regardant en face le meurtrier, il cria : "C'est le moment !" puis, à bout portant, il lui creva la poitrine.

Un des garçons d'honneur s'enfuit, l'autre regardait le jeune homme en répétant : "Qu'est-ce que tu as fait, Santa Lucia ?"

Puis il voulut courir à Corte pour chercher du secours. Mais Santa Lucia lui cria : "Si tu fais un pas de plus, je vais te casser la jambe".

L'autre, le sachant jusque-la si timide, lui dit : "Tu n'oserais pas !" et il passa. Mais il tombait aussitôt la cuisse brisée par une balle.

Et Sainte-Lucie, s'approchant de lui, reprit : "Je vais regarder ta blessure ; si elle n'est pas grave, je te laisserai la ; si elle est mortelle, je t'achèverai".

Il considéra la plaie, la jugea mortelle, rechargea lentement son fusil, invita le blessé à faire une prière, puis il lui brisa le crâne.

Le lendemain il était dans la montagne.

Et savez-vous ce qu'il a fait ensuite, ce Santa Lucia ?

Toute sa famille fut arrêtée par les gendarmes. Son oncle le curé, qu'on soupçonnait de l'avoir incité à la vengeance, fut lui-même mis en prison et accusé par les parents du mort. Mais il s'échappa, prit un fusil à son tour et rejoignit son neveu dans le maquis.

Alors Santa Lucia tua, l'un après l'autre, les accusateurs de son oncle, et leur arracha les yeux pour apprendre aux autres à ne jamais affirmer ce qu'ils n'avaient pas vu de leurs yeux.

Il tua tous les parents, tous les alliés de la famille ennemie. Il massacra quatorze gendarmes, incendia les maisons de ses adversaires et fut jusqu'à sa mort le plus terrible des bandits dont on ait gardé le souvenir.

 

Guy de Maupassant : Un bandit corse.

Texte publié dans Gil Blas du 25 mai 1882, sous la signature de Maufrigneuse, puis publié dans le recueil posthume Le père Milon.

 


 

 QUILICHINI Joseph Antoine dit Bucchinu

De Poggio-di Tallano

 

Dans le Journal du département de la corse du 4 décembre 1828, on peut lire que le bandit Quiliquini, prévenu de meurtre et d'assassinat, a été capturé après trois jours d'embuscade par les brigades de Sartène et de Serra di Scopamène.

 


 

 GIUDICELLI François Jean  dit Ruspu

De Serra di Fiumorbo

 

Condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité le 2 octobre 1821, pour meurtre et vols à main armée, le bandit Giudicelli qui gardait le maquis depuis sept ans, a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Ventiseri au mois de novembre de la même année.

 


 

 GARELLI Charles Jean 

De Castagneto d'Alesani

 

Dans le Journal du département de la Corse du 27 décembre 1828, on peut lire le récit de la « destruction» du dangereux bandit Ch. J. Garelli, de Castagneto d'Alesani :

"Les babitans de Valle d’AIesani, de Piedicroce, de Ccrvioni et de Pietra di Verde, viennent d'être délivrés du contumax Charles Jean Garelli, de la commune de Castagneto, qui depuis longtemps répandait la terreur dans ces cantons. Ce bandit couvert d'un grand nombre de crimes parmi lesquels on compte l’assassinat du percepteur d’Alesani, et d'un maréchal-des-logis de gendarmerie, a été tue le huit de ce mois dans une action qu’il avait engagée avec les voltigeurs Jean-Antoine Casanova et Antoine Casanova tous deux de la première compagnie du bataillon Corse commandée par M. Peraldi. Ces militaires qui bravant la rigueur de la saison, guettaient jour et nuit le malfaiteur Garelli, l’ont enfin découvert et sont parvenus, mais non sans péril, à purger la société de ce criminel, aussi cruel qu audacieux".

 


 

 BUONACORSI Joseph dit Tambinu

D'Olmeto

 

L'arrestation de Joseph Buonacorsi d'Olmeto est relatée dans le Journal du département de la Corse du 08 janvier 1829 :

"Ce bandit qui faisait la désolation de tout un canton et particulièrement des environs de Ciamanuacce est tombé après une vigoureuse défense, percé de plusieurs balles. Le maréchal des logis Gerni, qui le poursuivait avec quatre gendarmes l’a vainement sommé de se rendre après l'avoir cerné. Le contumax a répondu par des coups de fusil et il avait épuisé toutes ses munitions, lorsque le pistolet qui renfermait sa dernière cartouche a éclaté dans sa main. C'est au moment de l’explosion que les gendarmes Larvette, Besse et Bausard lui ont donné 1e coup mortel. La destruction de ce scélérat fait d'autant plus d'honneur au maréchal-des-logis Gerni, que ce sous officier , atteint depuis longtemps de fièvres intermitentes, n’a pu trouver que dans le sentiment de ses devoirs la force nécessaire pour entreprendre des marches forcées et gravir des montagnes presque inaccessibles".

 


 

 LUCCHINI Joseph

 

Prévenu du crime de faux monnayeur et de plusieurs assassinats, Joseph Lucchini a été arrêté dans la nuit du 6 au 7 janvier 1829 par les voltigeurs après 48 heures passées dans la neige.

 


 

 GIOVANANGELI Giovan Domenico

De Granacce

 

En 1861, Giovanangeli se querelle avec le maire Don Giovanni Leandri qui courtise sa femme. Après avoir tenté de tuer son rival, il prend me maquis d'où il accomplira sa vengeance un peu plus tard.

 


 

 PADOVANI Maria, Fiodispina

De Ota

 

Rare sont les femmes qui pour suivre leur compagnon ou pour venger leur honneur deviennent bandits.

Maria Fiordispina, âgée de 19 ans, après avoir été déshonorée, tue son amant sur la place du village à Ota et prend le maquis. Elle sera plus tard enlevée par ses frères qui veulent l'empêcher de continuer à se "disgracier". Cependant, la lamentation chantée à sa mort montre que son état de femme-bandit était en fait symbolique et posthume.

A L'audience des 9 et 10 décembre 1845, l'acte d'accusation reproche à Fiordispina d'avoir donné la mort, avec préméditation, au moyen d'un coup de pistolet, à Achille Franchi, instituteur, arrivé à Ota en 1833.

Déclarée coupable, avec l'admission de circonstances atténuantes, d'avoir donné volontairement la mort à Achille Franchi, mais toutefois après avoir été provoquée, Maria Fiordispina est condamnée à trente mois d'emprisonnement.

Compte rendu de l'audience dans le journal La semaine (Encyclopédie de la presse périodique) du 28 décembre 1845.

 


 

 POLI Mathieu, dit BORGHETTO

De Guagno

 

Journal du Département de la Corse – 2 avril 1829

 AJACCIO, le 2 Avril 1829

Enfin Borghetto a cessé de vivre.

Si notre Journal , ne devait point dépasser les limites de la Corse, ce peu de mots suffiraient pour apprendre à nos lecteurs, tout ce qu'a d’heureux un pareil évènement. Ici, en effet , au milieu des témoins de ses nombreux forfaits, au milieu des malheureux dévoués à la fureur de ses vengeances, il n’est pas besoin sans doute, de venir dérouler le tableau des crimes de Borghetto pour faire bénir la main qui a délivré le pays d’un bandit aussi redoutable.

Mathieu Poli de Guagno , plus connu sous le nom de Borghetto était frère du trop fameux Théodore qui fut longtemps la terreur de la Corse ; associé de bonne heure aux exemples d’un tel maître, Borgbetto ne tarda pas à se montrer digne de l’imiter, et lorsqu’à la nouvelle de la mort de Théodore les habitants de ce département se livraient à l’espérance d'un plus heureux avenir, Borghello parut et les crimes recommencèrent.

Plus féroce même que son frère, Borghetto ne cherchait point de prétexte à ses assassinats ; Sans cesse altéré de sang, il n attendait point que la vengeance lui eut désigné ses victimes, et le premier venu, n’était pas plus que ses ennemis à l’abri de ses coups.

Jamais son âme ne fut accessible à aucun sentiment humain, et le malheureux qu’il égorgeait sans défense, eut tenté vainement d’émouvoir sa pitié.

Fier de son odieuse renommée, se voyant pour ainsi dire avec orgueil l’objet de l’exécration publique, il ne craignait point de braver audacieusement la rigueur des lois, et il semblait se faire honneur du nombre de ses crimes. C’est ainsi qu’on la vu assumer sur sa tête la responsabilité d‘un assassinat dont l’auteur était inconnu.

Dans le court espace de deux ans et quelques mois,  Borghetto a donné la mort à six personnes, en a blessé deux autres, et l’effroi qu’il inspirait était tel que ceux qui croyaient avoir à le redouter, n’osaient point cultiver leurs champs et allaient dans les villes, loin des contrées qu’il fréquentait, chercher un refuge contre les atteintes de ce forcené.

Poursuivi nuit et jour par la force armée Borghetto a été tué en se battant à outrance contre des gendarmes qui l’avaient vainement sommé de se rendre. Mort trop douce pour un monstre, qui a signalé par tant de forfait» son passage dans la carrière du crime et que réclamaient les angoisses et l’infamie de l'échafaud.

Des détails que nous recevons à l’instant nous apprennent  que c'est surtout à la vigilance et aux plans bien combinés de M. Walter, Sous lieutenant de gendarmerie à Vico que l’on doit la destruction de ce bandit. Il a succombé dans la nuit du 28 au 29 mars sous le feu des nommés Battini, brigadier de gendarmerie à Azzana, Poncet et Leonzi, gendarmes à la même résidence.

 


 

En 1841, le nombre d'assassinats commis dans l'île est de 136.6..

Entre 1846 et 1850 on ne compte pas moins de 147 homicides par an ; l'année 1849 étant la plus meurtrière avec 236 homicides.

Alors, pour aider les gendarmes à capturer les bandits, une seule arme s'avère efficace : La prime. L'état installe la corruption.

Des groupes de voltigeurs, sorte d'auxiliaires de justice, sont créés. Les actes de trahison se multiplient. Une loi de prohibition est promulguée le 10 juin 1853 et suivi par une vaste campagne de désarmement des populations qui n'aura pour seule conséquence que la prolifération du gibier !

Le code 248 du code pénal contre les receleurs est alors appliqué plus sévèrement et les proches de bandits sont inquiétés et emprisonnés pour complicité ... comme au temps des génois. De fait, les meurtres baissent de moitié et en 1855, on ne recense plus que 78 assassinats.

Malgré l'optimisme de l'État, on assistera cependant à de nouvelles flambées du banditisme sous la troisième république.

 

 

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Dernière mise à jour pour cette page : 29 octobre 2024